Au terme de sa tournée dans le Golfe, où il a eu des entretiens de la plus haute importance avec les dirigeants d’Arabie Saoudite, des Emirats arabes unis et du Qatar, le président Emmanuel Macron a dressé tard dans la nuit de samedi, sur son compte Facebook, un bilan de sa visite dans les trois pays pétroliers. Il a notamment explicité la stratégie de la France au Moyen-Orient, mettant l’accent sur « le rôle historique» français visant à «trouver des équilibres» et bâtir «la stabilité», du fait qu’«une part de notre sécurité collective se joue au Moyen-Orient».
Le président Macron a cité en particulier les cas du Liban et de la Libye pour illustrer les efforts déployés par Paris pour «résoudre les crises qui engendrent instabilité, terrorisme et souffrances». Evoquant ses entretiens dans les trois pays qu’il visités, il les a résumés en mettant l’accent sur les points suivants : «Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons avec le Qatar en agissant contre les financements de l’islamisme radical» (…) ; Nous le faisons, aussi, (…) en nous donnant les moyens pour aider le Liban (…). Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons en scellant un partenariat stratégique historique avec les Émirats arabes unis qui s’inscrit dans cet agenda, de lutte contre tous les extrêmes (…) ; en Arabie saoudite, nous avons eu une discussion franche et utile avec le prince héritier Mohammed ben Salmane sur nos priorités politiques : sécurité et stabilité dans la région avec une attention particulière au Liban» (…).
Voici le texte du message du président Macron :
«Je crois au rôle de la France au Moyen-Orient.
C’est un rôle historique qui est de trouver des équilibres, des chemins de discussion, de contribuer à bâtir la paix et la stabilité. Ce rôle nous a mené à nouer des relations de confiance, d’amitié, de franchise, d’exigence, aussi».
«Un rôle mais aussi un intérêt : une part de notre sécurité collective se joue au Moyen-Orient. C’est pourquoi nous agissons avec force pour résoudre les crises qui engendrent instabilité, terrorisme et souffrances. Je pense en particulier au Liban et à la Libye».
«Nous ne pouvons réussir que si nous engageons tous les acteurs qui peuvent faire changer les choses. Poursuivre, approfondir, clarifier ce qui devait l’être, parler à tous ceux qui peuvent contribuer à notre sécurité collective, voilà ce que nous avons fait durant trois jours, aux Émirats arabes unis, au Qatar et en Arabie Saoudite».
«Agir pour la paix et la stabilité, c’est ce que nous avons fait à la fin du mois d'août avec la conférence de Bagdad. Pour la première fois, des pays qui ne se parlaient plus se sont retrouvés pour avancer. Nous continuerons à porter cette voie du dialogue et de la coopération».
«Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons avec le Qatar en agissant contre les financements de l’islamisme radical et du terrorisme. Nous le faisons, aussi, en poursuivant les évacuations des personnes dont la vie est menacée en Afghanistan et en conduisant une opération humanitaire conjointe, en acheminant du matériel médical et des fournitures aux organisations internationales et à l’hôpital mère-enfant de Kaboul. Nous le faisons, en nous donnant les moyens pour aider le Liban».
«Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons en scellant un partenariat stratégique historique avec les Émirats arabes unis qui s’inscrit dans cet agenda, de lutte contre tous les extrêmes, de lutte contre le terrorisme. Nous n’avons pas seulement signé le plus gros contrat militaire à composante française de notre histoire, nous avons envoyé le signal fort d’une confiance mutuelle. Oui, nous agissons ensemble pour notre sécurité. Oui, nous sommes solidaires face aux menaces. Oui, nous portons ensemble un agenda d’apaisement».
«Cette confiance est mutuelle : nous avons signé d’importants contrats économiques qui participeront au financement de l’économie en France et de l’innovation».
«Économiques, et culturels ! Le Louvre Abou Dabi est le plus grand projet de coopération culturelle de la France à l’étranger et son succès est éclatant ! En le prolongeant de dix ans, nous lui donnons un nouveau souffle et nous nous donnons des moyens supplémentaires pour financer la culture en France».
«En Arabie saoudite, nous avons eu une discussion franche et utile avec le prince héritier Mohammed ben Salmane sur nos priorités politiques : sécurité et stabilité dans la région avec une attention particulière au Liban. Nous avons appelé le Premier ministre libanais et avons pris ensemble des engagements : travailler ensemble, soutenir les réformes, et permettre au pays de sortir de la crise et préserver sa souveraineté. Ma visite a aussi été l’occasion d’aborder toutes nos coopérations économiques et culturelles pour accompagner le pays dans sa transformation».
«Alors que ma tournée dans les pays du Golfe s’achève, je veux remercier les femmes et les hommes qui nous ont accueillis et qui ont rendu possibles les avancées».
«Nous continuerons à avancer. Parce que nous le ferons ensemble. En confiance».
Le président Macron a cité en particulier les cas du Liban et de la Libye pour illustrer les efforts déployés par Paris pour «résoudre les crises qui engendrent instabilité, terrorisme et souffrances». Evoquant ses entretiens dans les trois pays qu’il visités, il les a résumés en mettant l’accent sur les points suivants : «Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons avec le Qatar en agissant contre les financements de l’islamisme radical» (…) ; Nous le faisons, aussi, (…) en nous donnant les moyens pour aider le Liban (…). Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons en scellant un partenariat stratégique historique avec les Émirats arabes unis qui s’inscrit dans cet agenda, de lutte contre tous les extrêmes (…) ; en Arabie saoudite, nous avons eu une discussion franche et utile avec le prince héritier Mohammed ben Salmane sur nos priorités politiques : sécurité et stabilité dans la région avec une attention particulière au Liban» (…).
Voici le texte du message du président Macron :
«Je crois au rôle de la France au Moyen-Orient.
C’est un rôle historique qui est de trouver des équilibres, des chemins de discussion, de contribuer à bâtir la paix et la stabilité. Ce rôle nous a mené à nouer des relations de confiance, d’amitié, de franchise, d’exigence, aussi».
«Un rôle mais aussi un intérêt : une part de notre sécurité collective se joue au Moyen-Orient. C’est pourquoi nous agissons avec force pour résoudre les crises qui engendrent instabilité, terrorisme et souffrances. Je pense en particulier au Liban et à la Libye».
«Nous ne pouvons réussir que si nous engageons tous les acteurs qui peuvent faire changer les choses. Poursuivre, approfondir, clarifier ce qui devait l’être, parler à tous ceux qui peuvent contribuer à notre sécurité collective, voilà ce que nous avons fait durant trois jours, aux Émirats arabes unis, au Qatar et en Arabie Saoudite».
«Agir pour la paix et la stabilité, c’est ce que nous avons fait à la fin du mois d'août avec la conférence de Bagdad. Pour la première fois, des pays qui ne se parlaient plus se sont retrouvés pour avancer. Nous continuerons à porter cette voie du dialogue et de la coopération».
«Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons avec le Qatar en agissant contre les financements de l’islamisme radical et du terrorisme. Nous le faisons, aussi, en poursuivant les évacuations des personnes dont la vie est menacée en Afghanistan et en conduisant une opération humanitaire conjointe, en acheminant du matériel médical et des fournitures aux organisations internationales et à l’hôpital mère-enfant de Kaboul. Nous le faisons, en nous donnant les moyens pour aider le Liban».
«Agir pour la paix et la stabilité, nous le faisons en scellant un partenariat stratégique historique avec les Émirats arabes unis qui s’inscrit dans cet agenda, de lutte contre tous les extrêmes, de lutte contre le terrorisme. Nous n’avons pas seulement signé le plus gros contrat militaire à composante française de notre histoire, nous avons envoyé le signal fort d’une confiance mutuelle. Oui, nous agissons ensemble pour notre sécurité. Oui, nous sommes solidaires face aux menaces. Oui, nous portons ensemble un agenda d’apaisement».
«Cette confiance est mutuelle : nous avons signé d’importants contrats économiques qui participeront au financement de l’économie en France et de l’innovation».
«Économiques, et culturels ! Le Louvre Abou Dabi est le plus grand projet de coopération culturelle de la France à l’étranger et son succès est éclatant ! En le prolongeant de dix ans, nous lui donnons un nouveau souffle et nous nous donnons des moyens supplémentaires pour financer la culture en France».
«En Arabie saoudite, nous avons eu une discussion franche et utile avec le prince héritier Mohammed ben Salmane sur nos priorités politiques : sécurité et stabilité dans la région avec une attention particulière au Liban. Nous avons appelé le Premier ministre libanais et avons pris ensemble des engagements : travailler ensemble, soutenir les réformes, et permettre au pays de sortir de la crise et préserver sa souveraineté. Ma visite a aussi été l’occasion d’aborder toutes nos coopérations économiques et culturelles pour accompagner le pays dans sa transformation».
«Alors que ma tournée dans les pays du Golfe s’achève, je veux remercier les femmes et les hommes qui nous ont accueillis et qui ont rendu possibles les avancées».
«Nous continuerons à avancer. Parce que nous le ferons ensemble. En confiance».
Lire aussi
Commentaires