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- Aoun, Berry et le secret bancaire
Un homme politique raconte que le président de la Chambre, Nabih Berry, a dépêché son vice-président, Elias Bou Saab, à Baabda pour sonder le président Michel Aoun au sujet de la loi concernant le secret bancaire, approuvée par le Parlement, et lui demander s’il comptait la signer et s’il avait des remarques à formuler sur le texte. Cette démarche s’inscrit dans le cadre des concertations permanentes entre Baabda et Aïn el-Tiné, que Nabih Berry tient à maintenir avec Michel Aoun. Ce dernier a informé M. Bou Saab qu’il allait signer le texte, ce que le vice-président du parlement s’est empressé de communiquer à M. Berry. Michel Aoun a en outre chargé son hôte de saluer le président de la Chambre de sa part et Nabih Berry lui a rendu la courtoisie. Peu de temps après, M. Bou Saab a été informé que Michel Aoun n’allait pas signer la loi au sujet de laquelle il avait, lui a-t-on dit, des remarques fondamentales à formuler. Le message a été transmis à Nabih Berry qui a grincé des dents.
Selon la même source, la commission parlementaire des Finances n'a pas tenu compte des observations avancées par le CPL et les services de Baabda, et a maintenu le concept de «secret» bancaire, qui reste cependant appliqué à tous ceux qui exercent une fonction publique et à ceux contre qui des jugements ont été rendus. Selon certaines sources au sein de la commission des Finances, on confie que le CPL a essayé, à travers ces observations, de limiter les prérogatives du gouverneur de la Banque centrale au niveau du secret bancaire en abrogeant à titre d’exemple le texte de loi en vertu duquel ce dernier préside l’autorité chargée d’examiner les dossiers en rapport avec le secret bancaire. Les députés du CPL ont d’ailleurs évoqué la nécessité de limiter les prérogatives du gouverneur dans le domaine des finances publiques, réclamant entre autres un amendement du Code de la monnaie et du crédit. Les membres de la commission ont cependant refusé les propositions du parti fondé par Michel Aoun et présidé par son gendre, Gebran Bassil, ce qui a eu pour effet de raviver la tension entre ce dernier et le président de la commission, Ibrahim Kanaan, par ailleurs membre du bloc parlementaire du CPL.
Selon la même source, la commission parlementaire des Finances n'a pas tenu compte des observations avancées par le CPL et les services de Baabda, et a maintenu le concept de «secret» bancaire, qui reste cependant appliqué à tous ceux qui exercent une fonction publique et à ceux contre qui des jugements ont été rendus. Selon certaines sources au sein de la commission des Finances, on confie que le CPL a essayé, à travers ces observations, de limiter les prérogatives du gouverneur de la Banque centrale au niveau du secret bancaire en abrogeant à titre d’exemple le texte de loi en vertu duquel ce dernier préside l’autorité chargée d’examiner les dossiers en rapport avec le secret bancaire. Les députés du CPL ont d’ailleurs évoqué la nécessité de limiter les prérogatives du gouverneur dans le domaine des finances publiques, réclamant entre autres un amendement du Code de la monnaie et du crédit. Les membres de la commission ont cependant refusé les propositions du parti fondé par Michel Aoun et présidé par son gendre, Gebran Bassil, ce qui a eu pour effet de raviver la tension entre ce dernier et le président de la commission, Ibrahim Kanaan, par ailleurs membre du bloc parlementaire du CPL.
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