Dimanche, l’association Jabalna et la biosphère de la réserve du Chouf donnent rendez-vous aux amateurs de Dabké, à Maasser el-Chouf, pour une journée placée sous le signe de cette danse folklorique libanaise.
Il y a quelques jours, l’association Jabalna, en partenariat avec la biosphère de la réserve du Chouf, a lancé une invitation à tous les Libanais à participer au festival de la dabké, le dimanche 21 août, à Maasser el-Chouf. «C’était presque sur un coup de tête», confie Yolla Noujeim, présidente de l’association, à Ici Beyrouth. «Nous avions envie de réunir les Libanais, résidents et expatriés, dans le cadre d’une journée ludique», souligne celle qui, aidée d’un groupe de volontaires, n’a pas perdu une minute pour tout préparer.
En moins d’une semaine, tout était prêt. Sans sponsors ni aide financière. Tout sera organisé grâce à un petit groupe de résidents qui ont contribué chacun dans la mesure de ses capacités, à mettre en place le dispositif correspondant au programme de la journée: une exposition de produits locaux (mouné), un concours de dabké, et un one-man-show en fin de journée. Ils ont tout prévu, même le déplacement: trois bus sont mis à la disposition de ceux qui veulent s’y rendre, au centre Starco, au centre-ville de Beyrouth. Les horaires de départ ont été fixés à 10h, 11h et midi.
Avant que la pandémie de Covid-19 ne paralyse le monde entier, dont le Liban, Yolla Noujeim organisait chaque année son festival au mois de septembre, au grand bonheur de ceux qui, pour rien au monde, ne rataient ce rendez-vous annuel. «J’ai décidé cette année d’avancer la date du festival au mois d’août afin que les expatriés venus visiter leurs parents puissent en profiter», explique Yolla Noujeim. Et ils sont nombreux à vouloir profiter de ce que le Liban offre de plus beau et de sortir de la morosité dans laquelle la crise économique et financière a plongé le pays.
Un retour aux origines
Jabalna a organisé son premier festival en 2006 à Maasser el-Chouf. Il était au départ consacré à la promotion de l’écotourisme rural, du développement durable et des produits des petits producteurs ruraux. À l’époque, le Liban venait de sortir d’un tumulte politique et d’une guerre destructrice. Ce festival représentait la seule journée écologique d’envergure à l’échelle nationale. Il y a une dizaine d’années, les Libanais n’avaient pas autant qu’aujourd’hui l’habitude des randonnées et des journées passées dans les réserves naturelles. Le festival de Maasser el-Chouf représentait pour beaucoup une opportunité pour découvrir un site magnifique et déguster le miel et les produits préparés par les villageois de la région.
Pourquoi la dabké ?
En 2016, le Liban a fait face à une crise des déchets inédite et l’association s’est trouvée dans l’incapacité d’organiser une journée écologique nationale en ces circonstances. C’est alors que la journée nationale de la dabké a vu le jour sous forme d’un événement séparé de celle de l’environnement qui se déroulait en mai.
Historiquement, cette danse levantine réunissait tous les villageois qui se tenaient les mains en frappant le sol des pieds et, en effectuant des pas de danse au rythme des chansons traditionnelles libanaises. Dans le passé, les «dabbikés» suivaient ces pas sur les toits des maisons en construction, composés de paille et de boue, en vue de consolider la structure. Aujourd’hui, cette tradition est tendrement maintenue par les Libanais, notamment durant les mariages célébrés dans les villages.
La journée nationale de la dabké à Maasser el-Chouf, célébrée le 21 août, préserve ainsi ce folklore et contribue à sa transmission de père en fils.
Il y a quelques jours, l’association Jabalna, en partenariat avec la biosphère de la réserve du Chouf, a lancé une invitation à tous les Libanais à participer au festival de la dabké, le dimanche 21 août, à Maasser el-Chouf. «C’était presque sur un coup de tête», confie Yolla Noujeim, présidente de l’association, à Ici Beyrouth. «Nous avions envie de réunir les Libanais, résidents et expatriés, dans le cadre d’une journée ludique», souligne celle qui, aidée d’un groupe de volontaires, n’a pas perdu une minute pour tout préparer.
En moins d’une semaine, tout était prêt. Sans sponsors ni aide financière. Tout sera organisé grâce à un petit groupe de résidents qui ont contribué chacun dans la mesure de ses capacités, à mettre en place le dispositif correspondant au programme de la journée: une exposition de produits locaux (mouné), un concours de dabké, et un one-man-show en fin de journée. Ils ont tout prévu, même le déplacement: trois bus sont mis à la disposition de ceux qui veulent s’y rendre, au centre Starco, au centre-ville de Beyrouth. Les horaires de départ ont été fixés à 10h, 11h et midi.
Avant que la pandémie de Covid-19 ne paralyse le monde entier, dont le Liban, Yolla Noujeim organisait chaque année son festival au mois de septembre, au grand bonheur de ceux qui, pour rien au monde, ne rataient ce rendez-vous annuel. «J’ai décidé cette année d’avancer la date du festival au mois d’août afin que les expatriés venus visiter leurs parents puissent en profiter», explique Yolla Noujeim. Et ils sont nombreux à vouloir profiter de ce que le Liban offre de plus beau et de sortir de la morosité dans laquelle la crise économique et financière a plongé le pays.
Un retour aux origines
Jabalna a organisé son premier festival en 2006 à Maasser el-Chouf. Il était au départ consacré à la promotion de l’écotourisme rural, du développement durable et des produits des petits producteurs ruraux. À l’époque, le Liban venait de sortir d’un tumulte politique et d’une guerre destructrice. Ce festival représentait la seule journée écologique d’envergure à l’échelle nationale. Il y a une dizaine d’années, les Libanais n’avaient pas autant qu’aujourd’hui l’habitude des randonnées et des journées passées dans les réserves naturelles. Le festival de Maasser el-Chouf représentait pour beaucoup une opportunité pour découvrir un site magnifique et déguster le miel et les produits préparés par les villageois de la région.
Pourquoi la dabké ?
En 2016, le Liban a fait face à une crise des déchets inédite et l’association s’est trouvée dans l’incapacité d’organiser une journée écologique nationale en ces circonstances. C’est alors que la journée nationale de la dabké a vu le jour sous forme d’un événement séparé de celle de l’environnement qui se déroulait en mai.
Historiquement, cette danse levantine réunissait tous les villageois qui se tenaient les mains en frappant le sol des pieds et, en effectuant des pas de danse au rythme des chansons traditionnelles libanaises. Dans le passé, les «dabbikés» suivaient ces pas sur les toits des maisons en construction, composés de paille et de boue, en vue de consolider la structure. Aujourd’hui, cette tradition est tendrement maintenue par les Libanais, notamment durant les mariages célébrés dans les villages.
La journée nationale de la dabké à Maasser el-Chouf, célébrée le 21 août, préserve ainsi ce folklore et contribue à sa transmission de père en fils.
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