©Tsitsipas est venu à bout de Medvedev en trois manches. Photo d’archives AFP
Stefanos Tsitsipas a envoyé un message aux concurrents, samedi, à neuf jours de l'US Open et au premier d'entre eux, Daniil Medvedev, qu'il a battu pour atteindre la finale du Masters 1000 de Cincinnati, où l'attend le surprenant Croate Borna Coric.
Le duel pourrait se répéter en deuxième semaine de Flushing Meadows (29 août-11 septembre) où le Russe défendra son titre, acquis l'an passé aux dépens de Novak Djokovic.
Et pour le Grec, 7e mondial, qui avait concédé sept défaites en neuf oppositions, la dernière dans une ambiance volcanique en demi-finale de l'Open d'Australie, durant laquelle le Russe reprocha vertement à son rival de recevoir des conseils de son père dans les tribunes, cette victoire a de quoi renforcer sa confiance.
En quête d'un troisième titre en 2022 après Monte Carlo et Majorque, il a battu Medvedev à la régulière 7-6 (8/6), 3-6, 6-3, se montrant très solide, hormis au second set durant lequel il a marqué le pas, après le gain du premier au cours d'un tie-break très serré. "Je savais que j'aurais une tâche difficile dans le troisième set", a-t-il dit après-coup.
"Il a joué un match très physique, très exigeant mais j'ai profité de ses premiers services manqués. Ils m'ont donné le temps de réfléchir clairement à ma prochaine action. J'étais très calme et concentré sur chaque tâche."
Medvedev, qui a semblé monter en puissance durant cette semaine dans l'Ohio, a en effet été inhabituellement fébrile dans la manche décisive, notamment plombé par un grand nombre de fautes directes (35 contre 27 au Grec, dont 11 doubles-fautes au total).
Il a une grosse semaine pour parfaire sa préparation après un mois d'août en dents de scie. Privé de Wimbledon en raison de sa nationalité, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine, le N.1 mondial a réussi sa rentrée à Los Cabos, où il s'est imposé il y a deux semaines, mais il a été sorti en 8e de finale à Montréal, par l'Australien Nick Kyrgios.
La surprise Coric
Tsitsipas, finaliste des deux précédentes éditions à "Cincy", tentera lui de remporter une troisième victoire dans un Masters 1000, catégorie juste en-dessous des Grands Chelems, contre Borna Coric (152e). Le Croate de 25 ans, qui avait surpris Rafael Nadal au 2e tour, a encore déjoué les pronostics face à Cameron Norrie, vainqueur de l'épreuve en 2021, en s'imposant 6-3, 6-4.
Coric, qui sera le finaliste le moins bien classé de l'histoire du tournoi, a d'abord connu un départ poussif en étant mené 3-1 dans le premier set, avant de se ressaisir. Il a breaké deux fois de suite pour remporter le premier set et n'a pas faibli dans la seconde manche, face au Britannique, qui semblait emprunté au lendemain de sa bataille de trois heures, contre l'Espagnol Carlos Alcaraz (4e).
De retour à son meilleur niveau après une opération de l'épaule l'année dernière, Coric tentera d'ajouter un sixième titre à son palmarès, qui serait son deuxième Masters 1000, après Shanghai en 2018. "J'ai vraiment travaillé très dur ces six derniers mois, a-t-il confié. Quand je suis retombé vers la 200e place mondiale (278e au plus bas en mai dernier), je savais que je devais travailler trois fois plus dur qu'avant et c'est ce que j'ai fait. Je suis resté calme même quand je perdais et que je ne jouais pas du bon tennis." "Il y a eu des moments où ce n'était vraiment pas bon... C'était la clé de tout. Et, à côté de ça, il faut avoir un peu de chance. Mais la chance, ça se provoque. C'est ce que j'ai fait cette semaine", a-t-il conclu.
Le duel pourrait se répéter en deuxième semaine de Flushing Meadows (29 août-11 septembre) où le Russe défendra son titre, acquis l'an passé aux dépens de Novak Djokovic.
Et pour le Grec, 7e mondial, qui avait concédé sept défaites en neuf oppositions, la dernière dans une ambiance volcanique en demi-finale de l'Open d'Australie, durant laquelle le Russe reprocha vertement à son rival de recevoir des conseils de son père dans les tribunes, cette victoire a de quoi renforcer sa confiance.
En quête d'un troisième titre en 2022 après Monte Carlo et Majorque, il a battu Medvedev à la régulière 7-6 (8/6), 3-6, 6-3, se montrant très solide, hormis au second set durant lequel il a marqué le pas, après le gain du premier au cours d'un tie-break très serré. "Je savais que j'aurais une tâche difficile dans le troisième set", a-t-il dit après-coup.
"Il a joué un match très physique, très exigeant mais j'ai profité de ses premiers services manqués. Ils m'ont donné le temps de réfléchir clairement à ma prochaine action. J'étais très calme et concentré sur chaque tâche."
Medvedev, qui a semblé monter en puissance durant cette semaine dans l'Ohio, a en effet été inhabituellement fébrile dans la manche décisive, notamment plombé par un grand nombre de fautes directes (35 contre 27 au Grec, dont 11 doubles-fautes au total).
Il a une grosse semaine pour parfaire sa préparation après un mois d'août en dents de scie. Privé de Wimbledon en raison de sa nationalité, dans le contexte de l'invasion russe de l'Ukraine, le N.1 mondial a réussi sa rentrée à Los Cabos, où il s'est imposé il y a deux semaines, mais il a été sorti en 8e de finale à Montréal, par l'Australien Nick Kyrgios.
La surprise Coric
Tsitsipas, finaliste des deux précédentes éditions à "Cincy", tentera lui de remporter une troisième victoire dans un Masters 1000, catégorie juste en-dessous des Grands Chelems, contre Borna Coric (152e). Le Croate de 25 ans, qui avait surpris Rafael Nadal au 2e tour, a encore déjoué les pronostics face à Cameron Norrie, vainqueur de l'épreuve en 2021, en s'imposant 6-3, 6-4.
Coric, qui sera le finaliste le moins bien classé de l'histoire du tournoi, a d'abord connu un départ poussif en étant mené 3-1 dans le premier set, avant de se ressaisir. Il a breaké deux fois de suite pour remporter le premier set et n'a pas faibli dans la seconde manche, face au Britannique, qui semblait emprunté au lendemain de sa bataille de trois heures, contre l'Espagnol Carlos Alcaraz (4e).
De retour à son meilleur niveau après une opération de l'épaule l'année dernière, Coric tentera d'ajouter un sixième titre à son palmarès, qui serait son deuxième Masters 1000, après Shanghai en 2018. "J'ai vraiment travaillé très dur ces six derniers mois, a-t-il confié. Quand je suis retombé vers la 200e place mondiale (278e au plus bas en mai dernier), je savais que je devais travailler trois fois plus dur qu'avant et c'est ce que j'ai fait. Je suis resté calme même quand je perdais et que je ne jouais pas du bon tennis." "Il y a eu des moments où ce n'était vraiment pas bon... C'était la clé de tout. Et, à côté de ça, il faut avoir un peu de chance. Mais la chance, ça se provoque. C'est ce que j'ai fait cette semaine", a-t-il conclu.
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