Le ministère de la Santé a publié dimanche un communiqué précisant la conduite à tenir et les mesures à prendre dans l’enceinte du port, suite à l’effondrement d’une partie des silos et sur base des tests effectués sur la qualité de l’air dans la zone en question, en coopération avec l’unité de prévention de la destruction massive au sein de l’armée.
Les résultats de ces tests font état d’un taux élevé de champignons, de type Aspergillus dans les échantillons prélevés.
Le ministère a précisé que ces champignons résultent de «la fermentation de plusieurs tonnes de grains en décomposition à l’intérieur des silos». «L’élimination de ces grains est la première étape essentielle pour limiter leurs effets sur la santé publique», lit-on dans le texte. «Les champignons ne constituent généralement pas une menace directe pour la santé publique, poursuit le ministère. Toutefois, leur inhalation en grande quantité pendant une longue période peut exposer les personnes souffrant de maladies respiratoires ou immunitaires à des complications qui pourraient être dangereuses.»
Ces champignons, précise le ministère, «peuvent rester pendant de longues périodes dans l’air et leurs spores (sorte de poussière contenant un ovule fécondé qui va germer et donner naissance à un champignon) peuvent se déplacer vers des zones éloignées de la principale source d’émission».
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https://icibeyrouth.com/sciences/102958
Le ministère de la Santé a émis des recommandations pour limiter les risques sur la santé:
– Les personnes souffrant de maladies respiratoires ou immunitaires doivent éviter de travailler dans l’enceinte du port pendant de longues heures.
– Réduire au maximum le nombre de personnes travaillant au port, y compris les militaires. Il est conseillé d’appliquer un système de rotation.
– Réduire le nombre des heures de travail à l’intérieur du port à six heures continues par jour/30 heures maximum par semaine.
– Les personnes se trouvant dans l’enceinte du port ou dans son périmètre doivent porter un masque spécial KN95 pendant toute la durée de leur présence. Idem pour les personnes qui sont de passage dans ce secteur.
– Les climatiseurs des voitures doivent être mis en mode recirculation.
– Garder les fenêtres et les portes fermées à l’intérieur et autour du port.
– Au cas où des symptômes respiratoires aigus apparaissent chez les personnes qui travaillent au port ou chez celles qui restent dans ce périmètre pendant de longues heures, il est conseillé de consulter un médecin.
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Le ministère a précisé que ces champignons résultent de «la fermentation de plusieurs tonnes de grains en décomposition à l’intérieur des silos». «L’élimination de ces grains est la première étape essentielle pour limiter leurs effets sur la santé publique», lit-on dans le texte. «Les champignons ne constituent généralement pas une menace directe pour la santé publique, poursuit le ministère. Toutefois, leur inhalation en grande quantité pendant une longue période peut exposer les personnes souffrant de maladies respiratoires ou immunitaires à des complications qui pourraient être dangereuses.»
Ces champignons, précise le ministère, «peuvent rester pendant de longues périodes dans l’air et leurs spores (sorte de poussière contenant un ovule fécondé qui va germer et donner naissance à un champignon) peuvent se déplacer vers des zones éloignées de la principale source d’émission».
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– Réduire au maximum le nombre de personnes travaillant au port, y compris les militaires. Il est conseillé d’appliquer un système de rotation.
– Réduire le nombre des heures de travail à l’intérieur du port à six heures continues par jour/30 heures maximum par semaine.
– Les personnes se trouvant dans l’enceinte du port ou dans son périmètre doivent porter un masque spécial KN95 pendant toute la durée de leur présence. Idem pour les personnes qui sont de passage dans ce secteur.
– Les climatiseurs des voitures doivent être mis en mode recirculation.
– Garder les fenêtres et les portes fermées à l’intérieur et autour du port.
– Au cas où des symptômes respiratoires aigus apparaissent chez les personnes qui travaillent au port ou chez celles qui restent dans ce périmètre pendant de longues heures, il est conseillé de consulter un médecin.
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