©Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian assiste à une conférence de presse avec Josep Borell, le haut représentant de l'Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. (AFP)
L'Union européenne avait pourtant lancé un ultimatum à l'aide d'un "texte final" concernant la proposition d'accord sur le nucléaire iranien. Que nenni, Téhéran a demandé "quelques ajustements" aux participants aux négociations sur le dossier nucléaire iranien, a affirmé mardi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell. Des ajustements qualifiés de "raisonnables", laissant entendre que l'Iran semble avoir abandonné sa principale demande: le retrait des Gardiens de la révolution, son armée idéologique, de la liste noire américaine des organisations terroristes.
L'UE, qui assure la coordination des pourparlers de Vienne sur ce dossier, avait indiqué le 8 août qu'elle avait soumis aux participants "un texte final" et que celui-ci "ne (serait) pas renégocié", demandant à toutes les parties de l'accepter. "L'Iran a répondu en disant 'oui mais', c'est-à-dire qu'il veut quelques ajustements supplémentaires", a affirmé M. Borrell durant l'interview.
L'UE, qui assure la coordination des pourparlers de Vienne sur ce dossier, avait indiqué le 8 août qu'elle avait soumis aux participants "un texte final" et que celui-ci "ne (serait) pas renégocié". (AFP)
Les négociations sur le nucléaire iranien ont pour but de sauver l'accord international conclu en 2015 avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne, dont Washington s'est retiré en 2018 sous la présidence de Donald Trump. Dans une interview à la Télévision nationale espagnole, M. Borrell a confirmé que "la plus grande partie" des participants avaient accepté les demandes iraniennes, dont il n'a pas dévoilé la teneur, et que seule "manque la réponse des États-Unis".
L'objectif de cet accord était de limiter et de contrôler le programme nucléaire iranien afin d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique, en échange d'un allègement des sanctions internationales pesant sur le pays.
Lors d'une conférence de presse lundi à Santander (nord de l'Espagne), Borrell avait confié que la réponse iranienne lui avait paru "raisonnable" et que, pour cette raison, elle avait été transmise aux six autres pays concernés. "Nous attendons la réponse" de ces pays, a-t-il poursuivi. "La plus grande partie d'entre eux sont d'accord, mais il manque la réponse des Etats-Unis (...) et nous espérons que nous allons recevoir une réponse durant la semaine".
Réagissant aux propos du gouvernement iranien, qui accuse les États-Unis de faire traîner les choses, le département d'État américain a expliqué lundi qu'il restait "des questions en suspens", une référence aux "ajustements" demandés par Téhéran comme condition de son accord. "Nous sommes encouragés par le fait que l'Iran semble avoir laissé tomber certaines de ses demandes non acceptables, comme la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution" en tant qu'organisation terroriste, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, soulignant que "nous sommes plus proches d'un accord qu'il y a deux semaines".
Avec AFP
L'UE, qui assure la coordination des pourparlers de Vienne sur ce dossier, avait indiqué le 8 août qu'elle avait soumis aux participants "un texte final" et que celui-ci "ne (serait) pas renégocié", demandant à toutes les parties de l'accepter. "L'Iran a répondu en disant 'oui mais', c'est-à-dire qu'il veut quelques ajustements supplémentaires", a affirmé M. Borrell durant l'interview.
L'UE, qui assure la coordination des pourparlers de Vienne sur ce dossier, avait indiqué le 8 août qu'elle avait soumis aux participants "un texte final" et que celui-ci "ne (serait) pas renégocié". (AFP)
Les négociations sur le nucléaire iranien ont pour but de sauver l'accord international conclu en 2015 avec le régime de Téhéran par les cinq membres permanents du Conseil de Sécurité de l'ONU (Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) plus l'Allemagne, dont Washington s'est retiré en 2018 sous la présidence de Donald Trump. Dans une interview à la Télévision nationale espagnole, M. Borrell a confirmé que "la plus grande partie" des participants avaient accepté les demandes iraniennes, dont il n'a pas dévoilé la teneur, et que seule "manque la réponse des États-Unis".
L'objectif de cet accord était de limiter et de contrôler le programme nucléaire iranien afin d'empêcher Téhéran de se doter de l'arme atomique, en échange d'un allègement des sanctions internationales pesant sur le pays.
Réponse iranienne "raisonnable"
Lors d'une conférence de presse lundi à Santander (nord de l'Espagne), Borrell avait confié que la réponse iranienne lui avait paru "raisonnable" et que, pour cette raison, elle avait été transmise aux six autres pays concernés. "Nous attendons la réponse" de ces pays, a-t-il poursuivi. "La plus grande partie d'entre eux sont d'accord, mais il manque la réponse des Etats-Unis (...) et nous espérons que nous allons recevoir une réponse durant la semaine".
Réagissant aux propos du gouvernement iranien, qui accuse les États-Unis de faire traîner les choses, le département d'État américain a expliqué lundi qu'il restait "des questions en suspens", une référence aux "ajustements" demandés par Téhéran comme condition de son accord. "Nous sommes encouragés par le fait que l'Iran semble avoir laissé tomber certaines de ses demandes non acceptables, comme la levée de la désignation des Gardiens de la Révolution" en tant qu'organisation terroriste, a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Ned Price, soulignant que "nous sommes plus proches d'un accord qu'il y a deux semaines".
Avec AFP
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