©Michel Aoun
Le chef de l'Etat, Michel Aoun. (Photo ANI)
Dans une interview au quotidien qatari, Asharq, le président Michel Aoun a assuré que ses propos au sujet d’une éventuelle prorogation de son mandat qui se termine en octobre 2020, «ont été mal interprétés.» «Dans l’entretien accordé à Al-Jazeera, j’ai réaffirmé que je ne laisserai pas le vide s’installer à la fin de mon mandat et le journaliste s’est mis à avancer tous les scénarios possibles dans ce cas. Ce que j’ai dit est le suivant : Je passerai la main à un autre président et si un nouveau chef d’Etat n’est pas élu, c’est le Conseil des ministres qui gouvernera jusqu’à l’élection d’un président. Il a alors voulu savoir ce qui se passerait au cas où le gouvernement n’assumerait pas cette mission, j’ai répondu qu’à ce moment-là le Parlement pourrait amender la Constitution et prolonger le mandat présidentiel. Je n’ai fait qu’évoquer des éventualités. Je ne parlais ni de mes choix ni de mes désirs», a-t-il dit.
Michel Aoun a écarté la possibilité d’un retour à la guerre au Liban, quels que soient les conflits politiques, en insistant sur le fait que le Liban «reste un pays sûr malgré les circonstances exceptionnelles qu'il traverse», en allusion à la crise économique et financière ainsi qu’à l’effondrement de pratiquement tous les services.
Il a réaffirmé par ailleurs son attachement à un rétablissement de « relations diplomatiques normales avec les pays du Golfe», après la crise avec l’Arabie saoudite, Bahrein, les Emirats arabes unis et Bahrein, provoquée par les propos de l’ancien ministre de l’Information, Georges Cordahi, sur la guerre au Yémen. M. Cordahi a présenté vendredi sa démission avant que le président français, Emmanuel Macron, en visite à Riyad, ne lance avec le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, une initiative pour aider le Liban à sortir de sa crise.
Concernant le conflit politico-judiciaire autour du dossier de l’enquête menée par le juge d’instruction près la cour de justice, Tarek Bitar, sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, M. Aoun a estimé que «le Parlement peut trancher à ce niveau». «Nous nous conformerons à l’avis de la majorité parlementaire, qu’elle reconnaisse le droit du magistrat à maintenir sa procédure judiciaire (en poursuivant l’ancien Premier ministre, Hassane Diab et les anciens ministres Ali Hassan Khalil, Ghazi Zeayter, Nohad Machnouk (députés actuels) et Youssef Fenianos) ou qu’elle confie ce droit à la Haute cour chargée de juger les présidents et les ministres», a-t-il dit.
Pour ce qui est des négociations indirectes avec Israël sur les frontières maritimes, dans la perspective de prospections gazière et pétrolière offshore, le président a rappelé que le Liban a communiqué ses conditions aux Etats-Unis, parrains de ces pourparlers, et attend la réponse israélienne «pour déterminer leur orientation future».
Michel Aoun a écarté la possibilité d’un retour à la guerre au Liban, quels que soient les conflits politiques, en insistant sur le fait que le Liban «reste un pays sûr malgré les circonstances exceptionnelles qu'il traverse», en allusion à la crise économique et financière ainsi qu’à l’effondrement de pratiquement tous les services.
Il a réaffirmé par ailleurs son attachement à un rétablissement de « relations diplomatiques normales avec les pays du Golfe», après la crise avec l’Arabie saoudite, Bahrein, les Emirats arabes unis et Bahrein, provoquée par les propos de l’ancien ministre de l’Information, Georges Cordahi, sur la guerre au Yémen. M. Cordahi a présenté vendredi sa démission avant que le président français, Emmanuel Macron, en visite à Riyad, ne lance avec le prince héritier saoudien, Mohammad ben Salmane, une initiative pour aider le Liban à sortir de sa crise.
Concernant le conflit politico-judiciaire autour du dossier de l’enquête menée par le juge d’instruction près la cour de justice, Tarek Bitar, sur l’explosion du 4 août 2020 au port de Beyrouth, M. Aoun a estimé que «le Parlement peut trancher à ce niveau». «Nous nous conformerons à l’avis de la majorité parlementaire, qu’elle reconnaisse le droit du magistrat à maintenir sa procédure judiciaire (en poursuivant l’ancien Premier ministre, Hassane Diab et les anciens ministres Ali Hassan Khalil, Ghazi Zeayter, Nohad Machnouk (députés actuels) et Youssef Fenianos) ou qu’elle confie ce droit à la Haute cour chargée de juger les présidents et les ministres», a-t-il dit.
Pour ce qui est des négociations indirectes avec Israël sur les frontières maritimes, dans la perspective de prospections gazière et pétrolière offshore, le président a rappelé que le Liban a communiqué ses conditions aux Etats-Unis, parrains de ces pourparlers, et attend la réponse israélienne «pour déterminer leur orientation future».
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