Bassma, vingt ans de service dans l’humanitaire
©Lors de la cérémonie pour célébrer le vingtième anniversaire de la fondation de Bassma. ©DR
Voilà exactement vingt ans que les membres de l’association Bassma s’activent à dessiner un sourire sur les visages des plus démunis. Vingt ans que l’intrépide Sandra Klat, fondatrice de l’ONG, s’évertue à trouver mille et une solutions pour aider des familles dans le besoin, à travers l’éducation, l’aide sociale, médicale et alimentaire, dans un pays qui souffre et où 80% de la population vit sous le seuil de pauvreté.

C’est dans cet esprit que l’association Bassma œuvre à relever les défis qui se présentent à elle, à savoir aider ces familles à subvenir à leurs besoins élémentaires. Lors de la déflagration du 4 août 2020, la présence de Bassma s’est fait remarquer sur le terrain, dans le prolongement de son engagement à poursuivre sa mission humanitaire, en situation de grande crise.

Pour la célébration des vingt ans de l’association, une cérémonie a eu lieu à l’École supérieure des affaires (ESA) en présence d'un grand nombre de personnalités des domaines politique, religieux et social.

Le directeur général de l’ESA, Maxence Duault, a souligné dans son mot de bienvenue sa fierté de compter parmi ses plus illustres anciens, Sandra Klat, fondatrice et présidente de cette ONG, aujourd’hui reconnue partout au Liban. Il a indiqué également que Sandra et Bassma sont de formidables ambassadrices de l’ESA, et donnent un exemple d’engagement sincère dans la diversité et la solidarité.

C’est lors de cette cérémonie que Sandra Klat a rappelé que «l’association a soutenu et assuré l'autonomie à près de 600 000 bénéficiaires dans 47 régions et villages différents depuis sa fondation en 2002». Elle a aussi lancé son nouveau projet agroalimentaire et agrotouristique: Sarwa, qui veut dire en arabe richesse.


C’est un «projet de ferme sociale et pédagogique, centré sur les problèmes et défis inhérents à la mission de Bassma: sécurité alimentaire, formation professionnelle, éducation, renforcement des capacités, emploi et surtout autonomie des familles», a-t-elle expliqué dans son intervention.

Le père Salim Daccache, recteur de l’Université Saint-Joseph, a affirmé pour sa part son soutien à ce nouveau projet, en accordant à l’association un terrain appartenant aux pères jésuites, dans la Békaa, pour faciliter le développement de la future ferme sociale.

Nous ne pouvons que souhaiter le succès à Bassma et à son énergique fondatrice. Car ce nouveau projet, qui voit le jour durant cette période de crise sans précédent, sonne comme une note d’espoir dans le marasme ambiant pour les familles qui ont besoin d’être soutenues.

Bassma remet un sourire sur les visages des plus démunis depuis vingt ans. Nous en sommes reconnaissants, car une société solidaire est ce qu’il y a de plus puissant pour sauver un pays en détresse.

Pour plus d’informations, et pour soutenir l’association, visiter le site Web de l’ONG à l’adresse suivante: www.bassma.org
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