Le Liban a battu les Philippines jeudi au stade Nohad Nofal à Zouk 85 à 81 et n’est désormais plus qu’à une victoire de la qualification pour le Mondial 2023. Malgré une mauvaise entame de la rencontre, les Libanais ont fait la différence progressivement et ont résisté à la star des Philippines, qui évolue en NBA, Jordan Clarkson.
Le Liban n’est plus qu’à une marche du Mondial 2023 de basket. En battant les Philippines jeudi au stade Nohad Nofal 85 à 81, les Libanais n’ont en effet plus besoin que d’une victoire au cours des cinq prochains matches pour se qualifier pour la Coupe du monde. Cela pourrait être acquis dès lundi avec une victoire face à l’Inde. Cela marquera la quatrième participation du Liban à la Coupe du monde de basketball.
Ali Haidar a fait un match correct, inscrivant 10 points, ce qui est dans la fourchette de ses standards habituels. Photographer : Marise Nassour
Le film du match
Cela devient une mauvaise habitude, le Liban perd systématiquement ses premiers quart-temps. Le match face aux Philippines n’a pas dérogé à la règle et le Liban a perdu le premier des quatre actes 25 à 22.
Heureusement et comme quasiment toujours, le Liban est monté en régime à partir du second quart-temps et a pris l’avantage pour la première fois à la 16e minute du match 38 à 37. Dans le troisième quart-temps, le Liban se détachait un peu plus et menait 68 à 63 à 10 minutes de la fin du match. Dans le dernier quart-temps, l’écart se resserrait et les deux équipes étaient au coude à coude dans la dernière minute du match, avant que Wael Arakji marque un tir à 3 points décisif, qui mettait à l’abri les Libanais d’un retour des Philippins. Le Liban s'est imposé finalement 85 à 81.
Arakji a été le plus prolifique pour le Liban avec 24 points, suivi d'Amir Saoud avec 17 points et Ali Haidar, auteur de 10 points. Côté philippin, Jordan Clarkson a été virevoltant, inscrivant 27 points dont un tir à trois points au «Buzzer» en fin de première mi-temps. sa performance explique en grande partie le scénario serré de la rencontre.
Amir Saoud a été très efficace avec 17 points mais à dû sortir en fin de match en raison d’une blessure. Photographer : Marise Nassour
Le Liban dans une excellente dynamique
Depuis le début des éliminatoires de la coupe du monde FIBA en 2109, le Liban est sur une excellente spirale. Le pays du Cèdre a en effet joué un total de 25 matches, pour 23 victoires et 2 défaites. Cinq de ces victoires ont eu lieu au cours des Championnats arabes de 2021 aux Émirats Arabes Unis (EAU), que les coéquipiers de Wael Arakji ont remportés. Les deux seules défaites du Liban en trois ans ont eu lieu face à la Jordanie à Amman dans le cadre des éliminatoires, et en finale du Championnat d’Asie des nations en juillet, face à l’Australie.
Le Liban a joué seulement 7 de ses 25 matches à domicile, avec à la clé uniquement des victoires, par en moyenne 31 points d’écart, la moins large victoire ayant été celle de jeudi face aux Philippines. Pour rappel, le Liban avait battu les Philippines par 15 points d’écart au cours des championnats d’Asie. Mais ces derniers ne comptaient pas dans leurs rangs ce jour-là, leur star, Jordan Clarkson.
Le joueur NBA des Philippines, Jordan Clarkson a été un réel poison pour le Liban, et a inscrit 27 points. Photographer : Marise Nassour
Une équipe complète
Dans l’ensemble la palette technique montrée par le Liban au cours de ces éliminatoires aura été complète, avec une solidité défensive qui a quasiment toujours été présente (à l’exception du match perdu face à la Jordanie à Amman), et qui a été une sécurité contre les rares baisses de régime offensives. Plusieurs joueurs ont contribué à l’efficacité offensive et défensive du Liban, même si Wael Arakji est nettement le meilleur marqueur de l’équipe. Avec des joueurs comme Sergio Darwich (26 ans), Youssef Khayat (19 ans) et Karim Zeinoun (23 ans), encore très jeunes, tout laisse à croire que cette équipe devrait continuer à progresser d’ici le Mondial.
Les derniers matches gardent une importance
Dans ses trois premières participations au Mondial (2002, 2006 et 2010), le Liban a systématiquement été éliminé au premier tour, même si de probantes victoires face au Venezuela et la France, en 2006, l’avaient vu rater la qualification pour le second tour de très près.
Ainsi, pour enfin passer ce premier tour, avoir le groupe le moins relevé possible augmenterait les chances des joueurs de Jad el-Hajj d’atteindre pour la première fois de leur histoire le second tour du Mondial. Et pour cela, finir en tête du tour final des éliminatoires avec un maximum de victoires possible est impératif. Ainsi, après le match contre l’Inde lundi, il restera au Liban quatre matches dans ces éliminatoires. Les deux confrontations face à la Nouvelle-Zélande seront déterminantes pour finir premier du groupe, sachant que le Liban avait battu les «Tall Blacks» pour la première fois de leur histoire au cours du dernier Championnat d’Asie des nations en juillet. Mais il manquait à la Nouvelle-Zélande quelques joueurs clés, et l’équipe s’était présentée à la compétition continentale avec une équipe rajeunie.
Avec cette équipe, tous les rêves sont permis, dans un contexte où le peuple libanais avait cruellement besoin de cette échappatoire au milieu de la crise.
Le Liban n’est plus qu’à une marche du Mondial 2023 de basket. En battant les Philippines jeudi au stade Nohad Nofal 85 à 81, les Libanais n’ont en effet plus besoin que d’une victoire au cours des cinq prochains matches pour se qualifier pour la Coupe du monde. Cela pourrait être acquis dès lundi avec une victoire face à l’Inde. Cela marquera la quatrième participation du Liban à la Coupe du monde de basketball.
Ali Haidar a fait un match correct, inscrivant 10 points, ce qui est dans la fourchette de ses standards habituels. Photographer : Marise Nassour
Le film du match
Cela devient une mauvaise habitude, le Liban perd systématiquement ses premiers quart-temps. Le match face aux Philippines n’a pas dérogé à la règle et le Liban a perdu le premier des quatre actes 25 à 22.
Heureusement et comme quasiment toujours, le Liban est monté en régime à partir du second quart-temps et a pris l’avantage pour la première fois à la 16e minute du match 38 à 37. Dans le troisième quart-temps, le Liban se détachait un peu plus et menait 68 à 63 à 10 minutes de la fin du match. Dans le dernier quart-temps, l’écart se resserrait et les deux équipes étaient au coude à coude dans la dernière minute du match, avant que Wael Arakji marque un tir à 3 points décisif, qui mettait à l’abri les Libanais d’un retour des Philippins. Le Liban s'est imposé finalement 85 à 81.
Arakji a été le plus prolifique pour le Liban avec 24 points, suivi d'Amir Saoud avec 17 points et Ali Haidar, auteur de 10 points. Côté philippin, Jordan Clarkson a été virevoltant, inscrivant 27 points dont un tir à trois points au «Buzzer» en fin de première mi-temps. sa performance explique en grande partie le scénario serré de la rencontre.
Amir Saoud a été très efficace avec 17 points mais à dû sortir en fin de match en raison d’une blessure. Photographer : Marise Nassour
Le Liban dans une excellente dynamique
Depuis le début des éliminatoires de la coupe du monde FIBA en 2109, le Liban est sur une excellente spirale. Le pays du Cèdre a en effet joué un total de 25 matches, pour 23 victoires et 2 défaites. Cinq de ces victoires ont eu lieu au cours des Championnats arabes de 2021 aux Émirats Arabes Unis (EAU), que les coéquipiers de Wael Arakji ont remportés. Les deux seules défaites du Liban en trois ans ont eu lieu face à la Jordanie à Amman dans le cadre des éliminatoires, et en finale du Championnat d’Asie des nations en juillet, face à l’Australie.
Le Liban a joué seulement 7 de ses 25 matches à domicile, avec à la clé uniquement des victoires, par en moyenne 31 points d’écart, la moins large victoire ayant été celle de jeudi face aux Philippines. Pour rappel, le Liban avait battu les Philippines par 15 points d’écart au cours des championnats d’Asie. Mais ces derniers ne comptaient pas dans leurs rangs ce jour-là, leur star, Jordan Clarkson.
Le joueur NBA des Philippines, Jordan Clarkson a été un réel poison pour le Liban, et a inscrit 27 points. Photographer : Marise Nassour
Une équipe complète
Dans l’ensemble la palette technique montrée par le Liban au cours de ces éliminatoires aura été complète, avec une solidité défensive qui a quasiment toujours été présente (à l’exception du match perdu face à la Jordanie à Amman), et qui a été une sécurité contre les rares baisses de régime offensives. Plusieurs joueurs ont contribué à l’efficacité offensive et défensive du Liban, même si Wael Arakji est nettement le meilleur marqueur de l’équipe. Avec des joueurs comme Sergio Darwich (26 ans), Youssef Khayat (19 ans) et Karim Zeinoun (23 ans), encore très jeunes, tout laisse à croire que cette équipe devrait continuer à progresser d’ici le Mondial.
Les derniers matches gardent une importance
Dans ses trois premières participations au Mondial (2002, 2006 et 2010), le Liban a systématiquement été éliminé au premier tour, même si de probantes victoires face au Venezuela et la France, en 2006, l’avaient vu rater la qualification pour le second tour de très près.
Ainsi, pour enfin passer ce premier tour, avoir le groupe le moins relevé possible augmenterait les chances des joueurs de Jad el-Hajj d’atteindre pour la première fois de leur histoire le second tour du Mondial. Et pour cela, finir en tête du tour final des éliminatoires avec un maximum de victoires possible est impératif. Ainsi, après le match contre l’Inde lundi, il restera au Liban quatre matches dans ces éliminatoires. Les deux confrontations face à la Nouvelle-Zélande seront déterminantes pour finir premier du groupe, sachant que le Liban avait battu les «Tall Blacks» pour la première fois de leur histoire au cours du dernier Championnat d’Asie des nations en juillet. Mais il manquait à la Nouvelle-Zélande quelques joueurs clés, et l’équipe s’était présentée à la compétition continentale avec une équipe rajeunie.
Avec cette équipe, tous les rêves sont permis, dans un contexte où le peuple libanais avait cruellement besoin de cette échappatoire au milieu de la crise.
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