©Le ministre syrien des AE Faisal Meqdad (G) a été reçu le lundi 6 décembre par son homologue iranien Hussein Amir-Abdollahian (D). (AFP)
L'Iran a à son tour accusé lundi les Occidentaux de traîner des pieds dans les pourparlers sur le dossier du nucléaire iranien, se disant prêt à discuter des propositions qu'il a présentées à Vienne.
Les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien avaient repris le 29 novembre après cinq mois d'interruption mais sont de nouveau en pause depuis vendredi, les pays encore parties au pacte ayant demandé du temps pour étudier les propositions iraniennes.
"Nos textes sont tout à fait négociables. Mais les parties adverses veulent jouer au jeu où chacun rejette la responsabilité sur l'autre", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh.
Tandis que les Européens ont fait part de leur "déception et préoccupation" face aux exigences de la République islamique, les Etats-Unis ont accusé samedi Téhéran de bloquer les pourparlers.
Les négociateurs iraniens, qui ont indiqué avoir fait deux propositions pour sauver l'accord, sont revenus sur "tous les compromis" auxquels ils avaient consentis d'avril à juin pour "bénéficier de tous les compromis faits par les autres et en particulier les Etats-Unis, et réclamer davantage", a déploré un haut responsable américain.
"Nous ne pouvons pas accepter une situation dans laquelle l'Iran accélère son programme nucléaire tout en traînant des pieds dans sa diplomatie nucléaire", a-t-il insisté.
Rejetant ses allégations, M. Khatibzadeh a affirmé que les propositions iraniennes "étaient basées sur l'accord et le brouillon (de compromis conclu lors) des six sessions de négociations précédentes".
"Nous attendons naturellement d'entendre les points de vue de l'autre partie sur ces textes et si elle a une véritable offre écrite à nous faire", a-t-il indiqué, ajoutant que les négociations pourraient reprendre "à la fin de la semaine".
Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), l'accord sur le nucléaire iranien est moribond depuis le retrait unilatéral du pacte des Etats-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions, poussant en riposte Téhéran à se détacher de la plupart de ses engagements.
L'accord offrait à Téhéran la levée d'une partie des sanctions étouffant son économie en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l'ONU.
AFP
Les négociations pour sauver l'accord sur le nucléaire iranien avaient repris le 29 novembre après cinq mois d'interruption mais sont de nouveau en pause depuis vendredi, les pays encore parties au pacte ayant demandé du temps pour étudier les propositions iraniennes.
"Nos textes sont tout à fait négociables. Mais les parties adverses veulent jouer au jeu où chacun rejette la responsabilité sur l'autre", a déclaré à la presse le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh.
Tandis que les Européens ont fait part de leur "déception et préoccupation" face aux exigences de la République islamique, les Etats-Unis ont accusé samedi Téhéran de bloquer les pourparlers.
Les négociateurs iraniens, qui ont indiqué avoir fait deux propositions pour sauver l'accord, sont revenus sur "tous les compromis" auxquels ils avaient consentis d'avril à juin pour "bénéficier de tous les compromis faits par les autres et en particulier les Etats-Unis, et réclamer davantage", a déploré un haut responsable américain.
"Nous ne pouvons pas accepter une situation dans laquelle l'Iran accélère son programme nucléaire tout en traînant des pieds dans sa diplomatie nucléaire", a-t-il insisté.
Rejetant ses allégations, M. Khatibzadeh a affirmé que les propositions iraniennes "étaient basées sur l'accord et le brouillon (de compromis conclu lors) des six sessions de négociations précédentes".
"Nous attendons naturellement d'entendre les points de vue de l'autre partie sur ces textes et si elle a une véritable offre écrite à nous faire", a-t-il indiqué, ajoutant que les négociations pourraient reprendre "à la fin de la semaine".
Conclu en 2015 entre la République islamique et des grandes puissances (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Allemagne, Royaume-Uni), l'accord sur le nucléaire iranien est moribond depuis le retrait unilatéral du pacte des Etats-Unis en 2018 et le rétablissement de sanctions, poussant en riposte Téhéran à se détacher de la plupart de ses engagements.
L'accord offrait à Téhéran la levée d'une partie des sanctions étouffant son économie en échange d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l'ONU.
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