Télécoms: la grève se poursuit
La grève des employés d'Ogero se poursuit. Pas de solutions en vue avant la semaine prochaine, affirme le minsitre des Télécoms Johnny Corm, histoire d’avoir le temps de prendre les décisions adéquates. Mais tout ne semble pas si rose!  

Le ministre des Télécoms Johnny Corm a déploré jeudi que les solutions à la grève des employés d’Ogero ne seront pas trouvées avant la semaine prochaine. Il a assuré déployer tous les efforts pour optimiser leurs conditions. Les salariés de l'opérateur public de téléphonie sont en grève depuis mardi et le ministre a confirmé que celle-ci allait se poursuivre. Effectivement du fait de cette grève, les réseaux téléphonique et de l'Internet souffrent de nombreuses pannes dans plusieurs régions du Liban provoquant des dysfonctionnements dans les entreprises, hôpitaux et autres.

Johnny Corm a toutefois donné l'assurance qu'on se dirigeait vers une solution, mais que cela prendra du temps, "parce que je ne peux pas prendre seul une telle décision". Le ministre s'exprimait à l'issue d'une réunion avec les employés du syndicat d'Ogero qui a duré quelque quatre heures. "Je déploierai des efforts en vue d'obtenir les accords nécessaires pour faire ce qu’il faut, en espérant pouvoir donner des solutions en début de semaine prochaine", a-t-il affirmé.


Il s’agissait de la deuxième réunion en deux jours entre le ministre des Télécoms et le syndicat des salariés d’Ogero. Johnny Corm avait dit à Ici Beyrouth mercredi qu’il avait tenu une longue réunion dans son bureau au ministère avec une délégation du syndicat au cours de laquelle ils ont discuté des questions liées à l'autorité et à la grève des employés.

Dans un communiqué publié par son bureau de presse, le ministre a exprimé sa solidarité avec les salariés, leur souffrance et leurs besoins, mais il a aussi souligné l'importance de ne pas interrompre les communications et l’Internet, considérant que ce que font les employés équivaut à "se tirer dessus" parce que par leur grève ils font du tort à des établissements importants, tels que la Banque du Liban et les banques, "ce qui entraîne un retard dans le paiement des salaires des fonctionnaires, y compris les leurs".
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