Le pouvoir et ses abus, la gloire et la chute: Cate Blanchett a impressionné jeudi la Mostra avec un rôle glaçant de cheffe d’orchestre star conduite à sa perte dans Tàr, candidat au Lion d’Or.
Dans ce drame psychologique qui évoque, de façon parfois trop impressionniste, les questionnements contemporains sur l’identité, la « cancel culture » ou la dénonciation du harcèlement, l’actrice australienne est de tous les plans: elle incarne Lydia Tàr, musicienne renommée installée à Berlin.
Elle est l’une des rares femmes à diriger, d’une main de fer, l’un des plus prestigieux orchestres au monde. Adulée des mélomanes du monde entier, enchaînant concerts et conférences entre deux avions, Lydia Tàr « se trouve au pinacle, sur le monde Olympe », et ne peut donc « que descendre », a expliqué Cate Blanchett devant la presse à Venise.
Car "elle est complètement hantée, par quelqu'un, par quelque chose de son passé et par elle-même", a poursuivi l'actrice, qui a remporté il y a quinze ans sur le Lido le Prix d'interprétation pour I'm Not There. Drame signé Todd Field (In The Bedroom, Little Children), le film suit la chute brutale de cette femme qui naviguait jusque-là avec brio dans les coulisses du pouvoir, quitte à broyer, sans même sembler s'en apercevoir, ses collaboratrices.
Si Tàr se passe dans un milieu quasiment exclusivement féminin, “ce n’est pas un film sur des femmes, mais sur des humains”, a tenu à préciser Cate Blanchett. Outre la violoniste avec laquelle Lydia Tàr partage sa vie, interprétée par Nina Hoss, c’est l’assistante et âme damnée de la « maestro », qui va jouer un rôle clef dans sa chute.
Le rôle est tenu par Noémie Merlant, repérée hors des frontières du cinéma français depuis son rôle dans le Portrait de la jeune fille en feu. « Mon personnage est une femme qui veut devenir cheffe d’orchestre, mais est cantonnée aux cafés et aux plannings », a-t-elle expliqué. Une position frustrante pour celle qui « aime tellement la musique, mais ne touche jamais ses instruments », qui lui offre aussi toutefois le « contrôle sur la vie de Lydia ».
Le film sort en France le 22 février 2023.
AFP
Dans ce drame psychologique qui évoque, de façon parfois trop impressionniste, les questionnements contemporains sur l’identité, la « cancel culture » ou la dénonciation du harcèlement, l’actrice australienne est de tous les plans: elle incarne Lydia Tàr, musicienne renommée installée à Berlin.
Elle est l’une des rares femmes à diriger, d’une main de fer, l’un des plus prestigieux orchestres au monde. Adulée des mélomanes du monde entier, enchaînant concerts et conférences entre deux avions, Lydia Tàr « se trouve au pinacle, sur le monde Olympe », et ne peut donc « que descendre », a expliqué Cate Blanchett devant la presse à Venise.
Car "elle est complètement hantée, par quelqu'un, par quelque chose de son passé et par elle-même", a poursuivi l'actrice, qui a remporté il y a quinze ans sur le Lido le Prix d'interprétation pour I'm Not There. Drame signé Todd Field (In The Bedroom, Little Children), le film suit la chute brutale de cette femme qui naviguait jusque-là avec brio dans les coulisses du pouvoir, quitte à broyer, sans même sembler s'en apercevoir, ses collaboratrices.
Si Tàr se passe dans un milieu quasiment exclusivement féminin, “ce n’est pas un film sur des femmes, mais sur des humains”, a tenu à préciser Cate Blanchett. Outre la violoniste avec laquelle Lydia Tàr partage sa vie, interprétée par Nina Hoss, c’est l’assistante et âme damnée de la « maestro », qui va jouer un rôle clef dans sa chute.
Le rôle est tenu par Noémie Merlant, repérée hors des frontières du cinéma français depuis son rôle dans le Portrait de la jeune fille en feu. « Mon personnage est une femme qui veut devenir cheffe d’orchestre, mais est cantonnée aux cafés et aux plannings », a-t-elle expliqué. Une position frustrante pour celle qui « aime tellement la musique, mais ne touche jamais ses instruments », qui lui offre aussi toutefois le « contrôle sur la vie de Lydia ».
Le film sort en France le 22 février 2023.
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