Le droit de la femme libanaise à transmettre sa nationalité à ses enfants est de nouveau remis sur le tapis. Mardi, la Commission nationale de la femme libanaise a présenté un texte de loi pour permettre à la femme libanaise de transmettre sa nationalité, lors d’une conférence de presse tenue au Hilton Beirut Habtoor Grand.
Ce document prévoit notamment que tout enfant de moins de 18 ans, né de mère libanaise, puisse obtenir la nationalité. Les personnes âgées de plus de 18 ans pourraient obtenir un permis de séjour d’une durée de cinq ans durant laquelle leur demande sera étudiée.
Durant la conférence, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’injustice dont est victime la femme libanaise, notamment lorsqu’on sait qu’au Liban, une femme étrangère mariée à un Libanais peut obtenir la nationalité en l’espace d’un an. Et ce, alors que nombre de femmes se voient dans l’obligation de déclarer leurs enfants illégitimes afin de leur transmettre la nationalité.
Le prétexte avancé par les responsables pour ne pas accorder à la femme le droit de transmettre sa nationalité reste le refus de la naturalisation des réfugiés palestiniens et syriens. Ce qui est aberrant, puisque ce prétexte ne se pose même pas lorsque c’est l’homme qui transmet la nationalité à ses enfants et à son épouse, qu’elle soit palestinienne ou syrienne.
Ce document prévoit notamment que tout enfant de moins de 18 ans, né de mère libanaise, puisse obtenir la nationalité. Les personnes âgées de plus de 18 ans pourraient obtenir un permis de séjour d’une durée de cinq ans durant laquelle leur demande sera étudiée.
Durant la conférence, de nombreuses voix se sont élevées pour dénoncer l’injustice dont est victime la femme libanaise, notamment lorsqu’on sait qu’au Liban, une femme étrangère mariée à un Libanais peut obtenir la nationalité en l’espace d’un an. Et ce, alors que nombre de femmes se voient dans l’obligation de déclarer leurs enfants illégitimes afin de leur transmettre la nationalité.
Le prétexte avancé par les responsables pour ne pas accorder à la femme le droit de transmettre sa nationalité reste le refus de la naturalisation des réfugiés palestiniens et syriens. Ce qui est aberrant, puisque ce prétexte ne se pose même pas lorsque c’est l’homme qui transmet la nationalité à ses enfants et à son épouse, qu’elle soit palestinienne ou syrienne.
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