Le porte-parole de la Finul, Andrea Tenenti, a expliqué à Ici Beyrouth qu’en vertu de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU, les Casques bleus sont autorisés à patrouiller dans leurs zones d’opérations «avec ou sans l’armée».
Alors que le Liban officiel est en émoi à cause de l’amendement de la résolution 2650 du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Finul, la force internationale rassure que sur le terrain rien n’a changé et qu’elle continue de mener sa mission de maintien de la paix sur base des dispositions de la résolution 1701.
Le 31 août dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité de ses membres le renouvellement pour une année du mandat de la Finul, mais a supprimé du texte la référence faite à la coordination préalable avec l’armée pour les patrouilles menées par la force internationale dans sa zone d’opérations. Le Hezbollah est vite monté au créneau à travers ses médias, évoquant une «occupation du Liban-Sud».
Or, pour la force internationale, rien ne change pratiquement. «Nos soldats de la paix mènent toujours leurs missions en coordination avec les Forces armées libanaises, pour maintenir la sécurité et la stabilité dans la partie sud du pays et contribuer à désamorcer les tensions qui pourraient survenir (à la frontière) conformément à la résolution 1701», a affirmé vendredi à Ici Beyrouth le porte-parole de la force internationale, Andrea Tenenti, en insistant sur le fait que «cela n'a toujours pas changé».
Il a en même temps relevé qu’en vertu de la résolution 1701, les Casques bleus sont autorisés à patrouiller dans leurs zones d’opérations «avec ou sans l’armée». «Nous l’informons cependant de toutes nos activités. Nous menons d’ailleurs un grand nombre d'activités avec les forces régulières », a-t-il ajouté, en rappelant que la 1701 prévoit un développement de la présence militaire libanaise dans la partie méridionale du pays.
«Nous sommes toujours sensibles aux développements le long de la Ligne bleue et, comme toujours, nous exhortons tous les acteurs à éviter toute action qui pourrait accroître les tensions», a poursuivi M. Tenenti. «Nous sommes là pour soutenir l’armée qui reste en charge de la préservation de la légalité et de la sécurité dans le sud du Liban», a encore dit le porte-parole de la Finul, avant de commenter: «La capacité de la force internationale à maintenir, en coordination avec l’armée libanaise, la stabilité et la sécurité dans notre zone d'opérations au cours des seize dernières années, ainsi que la réaction positive de la grande majorité de la population à notre action parlent d'eux-mêmes».
M. Tenenti a ensuite insisté sur le fait que la liberté de mouvement des Casques bleus «doit être garantie pour que ces derniers puissent assurer la mise en œuvre du mandat de la force internationale et préserver la stabilité dans la région».
Il a critiqué «une désinformation causée par des reportages inexacts, ou délibérée», mais sans en déterminer les auteurs, en relevant qu’elle «provoque des malentendus au sein de la population locale, affectant négativement leur perception des soldats de la paix qui sont là pour aider». Il faisait ainsi allusion aux agressions dont les Casques bleus sont parfois victimes dans les villages sous contrôle du Hezbollah.
«Nous nous concentrons sur notre mandat, a-il encore soutenu. Notre objectif est de le remplir et d’œuvrer pour développer les conditions nécessaires aux efforts politiques et diplomatiques visant à paver la voie à une solution durable.»
Alors que le Liban officiel est en émoi à cause de l’amendement de la résolution 2650 du Conseil de sécurité sur le renouvellement du mandat de la Finul, la force internationale rassure que sur le terrain rien n’a changé et qu’elle continue de mener sa mission de maintien de la paix sur base des dispositions de la résolution 1701.
Le 31 août dernier, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé à l’unanimité de ses membres le renouvellement pour une année du mandat de la Finul, mais a supprimé du texte la référence faite à la coordination préalable avec l’armée pour les patrouilles menées par la force internationale dans sa zone d’opérations. Le Hezbollah est vite monté au créneau à travers ses médias, évoquant une «occupation du Liban-Sud».
Or, pour la force internationale, rien ne change pratiquement. «Nos soldats de la paix mènent toujours leurs missions en coordination avec les Forces armées libanaises, pour maintenir la sécurité et la stabilité dans la partie sud du pays et contribuer à désamorcer les tensions qui pourraient survenir (à la frontière) conformément à la résolution 1701», a affirmé vendredi à Ici Beyrouth le porte-parole de la force internationale, Andrea Tenenti, en insistant sur le fait que «cela n'a toujours pas changé».
Il a en même temps relevé qu’en vertu de la résolution 1701, les Casques bleus sont autorisés à patrouiller dans leurs zones d’opérations «avec ou sans l’armée». «Nous l’informons cependant de toutes nos activités. Nous menons d’ailleurs un grand nombre d'activités avec les forces régulières », a-t-il ajouté, en rappelant que la 1701 prévoit un développement de la présence militaire libanaise dans la partie méridionale du pays.
«Nous sommes toujours sensibles aux développements le long de la Ligne bleue et, comme toujours, nous exhortons tous les acteurs à éviter toute action qui pourrait accroître les tensions», a poursuivi M. Tenenti. «Nous sommes là pour soutenir l’armée qui reste en charge de la préservation de la légalité et de la sécurité dans le sud du Liban», a encore dit le porte-parole de la Finul, avant de commenter: «La capacité de la force internationale à maintenir, en coordination avec l’armée libanaise, la stabilité et la sécurité dans notre zone d'opérations au cours des seize dernières années, ainsi que la réaction positive de la grande majorité de la population à notre action parlent d'eux-mêmes».
M. Tenenti a ensuite insisté sur le fait que la liberté de mouvement des Casques bleus «doit être garantie pour que ces derniers puissent assurer la mise en œuvre du mandat de la force internationale et préserver la stabilité dans la région».
Il a critiqué «une désinformation causée par des reportages inexacts, ou délibérée», mais sans en déterminer les auteurs, en relevant qu’elle «provoque des malentendus au sein de la population locale, affectant négativement leur perception des soldats de la paix qui sont là pour aider». Il faisait ainsi allusion aux agressions dont les Casques bleus sont parfois victimes dans les villages sous contrôle du Hezbollah.
«Nous nous concentrons sur notre mandat, a-il encore soutenu. Notre objectif est de le remplir et d’œuvrer pour développer les conditions nécessaires aux efforts politiques et diplomatiques visant à paver la voie à une solution durable.»
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