Le leader des Forces libanaises Samir Geagea a affirmé que les forces de l’opposition étaient sur le point de s’entendre sur un candidat à la présidentielle. Il a souligné dans ce cadre que les rencontres se sont intensifiées au cours des derniers jours et que «les indices sont positifs».
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a déclaré que «les Forces libanaises, le groupe des députés sunnites, les députés indépendants et ceux du changement, ainsi que le Parti socialiste progressiste et les Kataëb devraient s’entendre au cours des prochaines semaines sur le nom de leur candidat à la présidence de la République». Dans une interview accordée jeudi soir au site web de la chaîne MTV, il a expliqué que les réunions entre ces différentes parties se sont intensifiées au cours des dix derniers jours et que «les indices sont positifs».
M. Geagea a souligné que «deux à trois noms sont proposés», au nombre desquels celui de l’ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie Tracy Chamoun et que le président du Mouvement de l’indépendance Michel Moawad est «qualifié» pour la présidentielle, «mais nous n’avons pas encore atteint le stade d’avancer des noms». Et d’insister: «Les différentes parties de l’opposition veulent s’entendre sur un seul candidat et les efforts sont concentrés dans ce sens.»
Soulignant que «les Forces libanaises n’accepteront pas un président soutenu par la moumanaa (axe syro-iranien)», le chef chrétien a fait savoir que si le futur président sera issu de cet axe, «les Forces libanaises seront dans l’opposition et ne participeront pas au gouvernement».
Samir Geagea a en outre souligné que son parti «ne veut pas d'une vacance à la présidence de la République, mais que le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil ne veut personne d’autre que lui» à la première magistrature. Selon lui, le «Hezbollah ne veut pas de Bassil» à la tête du pays, mais il ne veut pas non plus «l’abandonner pour ne pas perdre la couverture que lui assure» le courant aouniste. «Le Hezbollah a les mains liées, parce que la moumanaa a un gros problème avec la candidature de Gebran Bassil», a-t-il fait remarquer.
En réponse à une question, le leader des Forces libanaises a assuré que les relations de son parti avec Dar el-Fatwa ne se sont jamais interrompues et que les rapports entre les FL et le PSP ont toujours été «amicales».
Un président fort et réformateur
Interrogé sur les caractéristiques du futur président de la République, M. Geagea a de nouveau affirmé que les Forces libanaises veulent «un président de sauvetage, fort, qui n’a peur de rien, et réformateur». Il a dit qu'il rejetait le nom de Sleiman Frangié «parce qu’il appartient à l’autre axe (moumanaa), mais nous n’avons pas mené campagne contre lui parce que (Gebran) Bassil s’en charge».
«Si je suis élu à la tête du pays, nous serons dans une phase complètement différente de l'actuelle, a poursuivi Samir Geagea. Mais de nombreuses parties ne veulent pas de cette option, parce qu’elles savent que je suis un homme de décision, que je ne peux pas faire l’objet d’intimidations et que j’ai un projet clair. La situation dans le pays sera similaire à celle des Forces libanaises en termes de système et d’organisation.»
Sur le plan gouvernemental, le chef chrétien a assuré que le Hezbollah mettait toute son énergie pour qu’un gouvernement soit formé. «Mais est-ce que le Hezbollah pourrait-il combler le fossé qui sépare le Premier ministre désigné Najib Mikati de Gebran Bassil?», s’est-il demandé.
À la question de savoir quel aura été «le point noir du mandat de Michel Aoun», M. Geagea a répondu «tout le mandat», qualifiant le sexennat qui s'achève de «supercherie du siècle». Il a en outre estimé qu’en politique «il n’y a pas d’alliés, mais les Kataëb et le Parti national libéral sont les plus fidèles à leurs principes». Il a confié à cet égard qu’une rencontre pourrait avoir lieu prochainement entre les Forces libanaises et les Kataëb.
Interrogé sur le financement de sa formation, M. Geagea il a souligné que le parti «s’autofinance grâce aux contribution d'émigrés et d'hommes d’affaires FL, situés notamment au Canada, aux États-Unis et en Australie, en plus d’hommes d’affaires libanais qui ont rejoint le parti après avoir quitté le CPL».
Et Samir Geagea de conclure en rendant hommage à l’armée libanaise.
Le chef des Forces libanaises Samir Geagea a déclaré que «les Forces libanaises, le groupe des députés sunnites, les députés indépendants et ceux du changement, ainsi que le Parti socialiste progressiste et les Kataëb devraient s’entendre au cours des prochaines semaines sur le nom de leur candidat à la présidence de la République». Dans une interview accordée jeudi soir au site web de la chaîne MTV, il a expliqué que les réunions entre ces différentes parties se sont intensifiées au cours des dix derniers jours et que «les indices sont positifs».
M. Geagea a souligné que «deux à trois noms sont proposés», au nombre desquels celui de l’ancienne ambassadrice du Liban en Jordanie Tracy Chamoun et que le président du Mouvement de l’indépendance Michel Moawad est «qualifié» pour la présidentielle, «mais nous n’avons pas encore atteint le stade d’avancer des noms». Et d’insister: «Les différentes parties de l’opposition veulent s’entendre sur un seul candidat et les efforts sont concentrés dans ce sens.»
Soulignant que «les Forces libanaises n’accepteront pas un président soutenu par la moumanaa (axe syro-iranien)», le chef chrétien a fait savoir que si le futur président sera issu de cet axe, «les Forces libanaises seront dans l’opposition et ne participeront pas au gouvernement».
Samir Geagea a en outre souligné que son parti «ne veut pas d'une vacance à la présidence de la République, mais que le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil ne veut personne d’autre que lui» à la première magistrature. Selon lui, le «Hezbollah ne veut pas de Bassil» à la tête du pays, mais il ne veut pas non plus «l’abandonner pour ne pas perdre la couverture que lui assure» le courant aouniste. «Le Hezbollah a les mains liées, parce que la moumanaa a un gros problème avec la candidature de Gebran Bassil», a-t-il fait remarquer.
En réponse à une question, le leader des Forces libanaises a assuré que les relations de son parti avec Dar el-Fatwa ne se sont jamais interrompues et que les rapports entre les FL et le PSP ont toujours été «amicales».
Un président fort et réformateur
Interrogé sur les caractéristiques du futur président de la République, M. Geagea a de nouveau affirmé que les Forces libanaises veulent «un président de sauvetage, fort, qui n’a peur de rien, et réformateur». Il a dit qu'il rejetait le nom de Sleiman Frangié «parce qu’il appartient à l’autre axe (moumanaa), mais nous n’avons pas mené campagne contre lui parce que (Gebran) Bassil s’en charge».
«Si je suis élu à la tête du pays, nous serons dans une phase complètement différente de l'actuelle, a poursuivi Samir Geagea. Mais de nombreuses parties ne veulent pas de cette option, parce qu’elles savent que je suis un homme de décision, que je ne peux pas faire l’objet d’intimidations et que j’ai un projet clair. La situation dans le pays sera similaire à celle des Forces libanaises en termes de système et d’organisation.»
Sur le plan gouvernemental, le chef chrétien a assuré que le Hezbollah mettait toute son énergie pour qu’un gouvernement soit formé. «Mais est-ce que le Hezbollah pourrait-il combler le fossé qui sépare le Premier ministre désigné Najib Mikati de Gebran Bassil?», s’est-il demandé.
À la question de savoir quel aura été «le point noir du mandat de Michel Aoun», M. Geagea a répondu «tout le mandat», qualifiant le sexennat qui s'achève de «supercherie du siècle». Il a en outre estimé qu’en politique «il n’y a pas d’alliés, mais les Kataëb et le Parti national libéral sont les plus fidèles à leurs principes». Il a confié à cet égard qu’une rencontre pourrait avoir lieu prochainement entre les Forces libanaises et les Kataëb.
Interrogé sur le financement de sa formation, M. Geagea il a souligné que le parti «s’autofinance grâce aux contribution d'émigrés et d'hommes d’affaires FL, situés notamment au Canada, aux États-Unis et en Australie, en plus d’hommes d’affaires libanais qui ont rejoint le parti après avoir quitté le CPL».
Et Samir Geagea de conclure en rendant hommage à l’armée libanaise.
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