Un premier sacre majeur et la place de N.1 mondial comme cerise sur le cheesecake: Carlos Alcaraz, 19 ans, et Casper Ruud, 23 ans, viseront très haut dimanche en finale de l'US Open où ils font souffler un vent de fraîcheur.
S'il est arrivé que la quête d'un premier titre du Grand Chelem se double de celle de l'accession au trône de l'ATP, c'est la première fois que ce scénario concerne les deux finalistes. Ce qui donne une sacrée allure à cette affiche inédite aussi par les acteurs qui la composent.
"Je pense que le plus juste serait que nous atteignions tous les deux la dernière marche et que celui qui gagne devienne numéro 1 mondial", avait dit Ruud au sortir de sa victoire en demie contre le Russe Karen Khachanov, tout en convenant, sourire aux lèvres: "si je me couche en tant que N.1, je dormirai sacrément bien".
"Je n'ai pas peur"
Alcaraz, qui peut devenir le plus jeune N.1 de l'histoire, l'a privé de ce plaisir, mais il a encore dû dépenser une énergie folle pendant 4h19 d'un gros combat pour venir à bout de l'Américain Frances Tiafoe, moins de deux jours après avoir passé 5h15 sur le même central Arthur-Ashe pour remporter un bras de fer épique contre l'Italien Jannik Sinner.
En incluant sa victoire en 8e contre le Croate Marin Cilic, le prodige de Murcie a passé 15 sets et 13h28 sur les courts lors de ses trois derniers matches, contre 8h56 pour Ruud, qui a connu un parcours bien plus tranquille.
Mais plus que la fatigue, c'est le contexte tout nouveau pour lui d'une finale majeure qu'Alcaraz a mis en exergue. "Casper a déjà joué une finale à Roland-Garros, moi ce sera ma première. Je vais tout laisser sur le court mais il faudra que je maîtrise mes nerfs", a-t-il dit avant d'assurer qu'il n'avait "pas peur de ce moment". "Je me suis préparé mentalement et physiquement pour me battre pour de grandes choses comme ça".
De fait, le Norvégien aura pour lui l'expérience, certes toute fraîche à ce stade, trois mois après sa défaite sur la terre battue parisienne face à Rafael Nadal. Il a d'ailleurs abondé dans le même sens que son futur adversaire: "Bien sûr, il y aura de la nervosité et nous la ressentirons tous les deux".
Mais Alcaraz possède l'avantage psychologique sur Ruud car il l'a battu lors de leurs deux premières confrontations, la dernière fois début avril en finale sur le ciment de Miami.
Beaux lendemains
Un succès qui a fait de lui le plus jeune vainqueur de l'histoire d'un Masters 1000 et s'est ajouté à ceux de Rio de Janeiro, de Barcelone et de Madrid cette année. Ample confirmation d'un talent révélé au grand public à l'US Open l'an passé (quart de finale).
Spécialiste de la terre battue, sur laquelle il a remporté huit de ses neuf titres, dont trois en 2022 à Buenos Aires, à Genève et à Gstaad, Ruud fait aussi la meilleure saison de sa carrière.
Alors, cette finale n'est peut-être pas celle que beaucoup attendaient à Flushing Meadows entre Daniil Medvedev, futur ex-N.1 mondial et tenant du titre, et Rafael Nadal. Mais elle pourrait marquer, en l'absence de Novak Djokovic (non-vacciné), le début d'une nouvelle ère alors qu'approchent les retraites de Roger Federer, de Rafael Nadal et du Serbe.
Au vu des performances dans cet US Open de la jeune génération des Alcaraz, Ruud, Sinner et Tiafoe, sans oublier la renaissance de l'Australien Nick Kyrgios, le tennis masculin devrait connaître de beaux lendemains.
S'il est arrivé que la quête d'un premier titre du Grand Chelem se double de celle de l'accession au trône de l'ATP, c'est la première fois que ce scénario concerne les deux finalistes. Ce qui donne une sacrée allure à cette affiche inédite aussi par les acteurs qui la composent.
"Je pense que le plus juste serait que nous atteignions tous les deux la dernière marche et que celui qui gagne devienne numéro 1 mondial", avait dit Ruud au sortir de sa victoire en demie contre le Russe Karen Khachanov, tout en convenant, sourire aux lèvres: "si je me couche en tant que N.1, je dormirai sacrément bien".
"Je n'ai pas peur"
Alcaraz, qui peut devenir le plus jeune N.1 de l'histoire, l'a privé de ce plaisir, mais il a encore dû dépenser une énergie folle pendant 4h19 d'un gros combat pour venir à bout de l'Américain Frances Tiafoe, moins de deux jours après avoir passé 5h15 sur le même central Arthur-Ashe pour remporter un bras de fer épique contre l'Italien Jannik Sinner.
En incluant sa victoire en 8e contre le Croate Marin Cilic, le prodige de Murcie a passé 15 sets et 13h28 sur les courts lors de ses trois derniers matches, contre 8h56 pour Ruud, qui a connu un parcours bien plus tranquille.
Mais plus que la fatigue, c'est le contexte tout nouveau pour lui d'une finale majeure qu'Alcaraz a mis en exergue. "Casper a déjà joué une finale à Roland-Garros, moi ce sera ma première. Je vais tout laisser sur le court mais il faudra que je maîtrise mes nerfs", a-t-il dit avant d'assurer qu'il n'avait "pas peur de ce moment". "Je me suis préparé mentalement et physiquement pour me battre pour de grandes choses comme ça".
De fait, le Norvégien aura pour lui l'expérience, certes toute fraîche à ce stade, trois mois après sa défaite sur la terre battue parisienne face à Rafael Nadal. Il a d'ailleurs abondé dans le même sens que son futur adversaire: "Bien sûr, il y aura de la nervosité et nous la ressentirons tous les deux".
Mais Alcaraz possède l'avantage psychologique sur Ruud car il l'a battu lors de leurs deux premières confrontations, la dernière fois début avril en finale sur le ciment de Miami.
Beaux lendemains
Un succès qui a fait de lui le plus jeune vainqueur de l'histoire d'un Masters 1000 et s'est ajouté à ceux de Rio de Janeiro, de Barcelone et de Madrid cette année. Ample confirmation d'un talent révélé au grand public à l'US Open l'an passé (quart de finale).
Spécialiste de la terre battue, sur laquelle il a remporté huit de ses neuf titres, dont trois en 2022 à Buenos Aires, à Genève et à Gstaad, Ruud fait aussi la meilleure saison de sa carrière.
Alors, cette finale n'est peut-être pas celle que beaucoup attendaient à Flushing Meadows entre Daniil Medvedev, futur ex-N.1 mondial et tenant du titre, et Rafael Nadal. Mais elle pourrait marquer, en l'absence de Novak Djokovic (non-vacciné), le début d'une nouvelle ère alors qu'approchent les retraites de Roger Federer, de Rafael Nadal et du Serbe.
Au vu des performances dans cet US Open de la jeune génération des Alcaraz, Ruud, Sinner et Tiafoe, sans oublier la renaissance de l'Australien Nick Kyrgios, le tennis masculin devrait connaître de beaux lendemains.
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