Les responsables libanais qui suivent de près la médiation américaine dans le processus de la délimitation des frontières maritimes entre le Liban et Israël affirment que les demandes du Liban concernant la ligne 23 et la totalité du champ de Cana ont été satisfaites. Ce qui n’a toutefois pas été confirmé par les Israéliens et les Américains, d’autant que selon certaines informations, il n’y aura pas de modification au niveau de la ligne 23 pour placer l’ensemble du champ de Cana sous autorité libanaise, mais conformément à l’accord, le Liban obtiendra le droit d’explorer la totalité de ce champ. Le médiateur américain, chargé des négociations, Amos Hochstein, aurait évoqué avec Total la possibilité du versement à Israël d’une indemnité en rapport avec les ressources du champ de Cana.
Face à l’optimisme libanais, Amos Hochstein a transmis au Liban une nouvelle demande israélienne, qui consiste à maintenir la Ligne bleue maritime établie en 2000 (après le retrait israélien) et à la considérer comme une ligne de démarcation maritime définitive pour empêcher toute violation des deux côtés. Cette ligne s’étend de Ras Naqoura sur une longueur de 5 km au large de la côte, sur base de la ligne 1 israélienne qui s’étend sur 130 km. La Ligne bleue n’affecte pas les blocs libanais sud, mais le fait de la maintenir en l’état découpe une partie de la surface maritime contestée entre le Liban et Israël, située entre les lignes 1 et 23, sur une surface d’une largeur de 15 à 700 mètres le long des 5 km (voir carte).
Le Liban attend que M. Hochstein lui fournisse les coordonnées de la Ligne bleue maritime telles que communiquées par l’État hébreu, sachant que tout désaccord concernant cette nouvelle demande israélienne risque d’anéantir tous les progrès effectués dans le dossier de la délimitation des frontières. Selon des sources libanaises qui suivent le dossier de près, la ligne 23 sera la ligne de démarcation et le champ de Cana sera entièrement exploité par le Liban. Donc, aucune partie libanaise ne devrait mettre en danger les acquis pour marchander sur quelques centaines de mètres qui ne sont pas inclus dans les blocs pétroliers et qui n’affectent pas la Ligne bleue terrestre. De fait, la zone évoquée n’a rien à voir avec le point B1, situé à la frontière terrestre au sommet du rocher de Ras Naqoura.
Lors de sa prochaine tournée, M. Hochstein présentera une proposition écrite sur tous les points relatifs à la démarcation, à l’exploration et à l’extraction du gaz, puisque Total, qui détient le droit de forage dans le bloc 9, a exigé, pour entamer ses opérations, d’aboutir à un accord définitif concernant la démarcation de la frontière maritime et le partage des ressources.
Face à l’optimisme libanais, Amos Hochstein a transmis au Liban une nouvelle demande israélienne, qui consiste à maintenir la Ligne bleue maritime établie en 2000 (après le retrait israélien) et à la considérer comme une ligne de démarcation maritime définitive pour empêcher toute violation des deux côtés. Cette ligne s’étend de Ras Naqoura sur une longueur de 5 km au large de la côte, sur base de la ligne 1 israélienne qui s’étend sur 130 km. La Ligne bleue n’affecte pas les blocs libanais sud, mais le fait de la maintenir en l’état découpe une partie de la surface maritime contestée entre le Liban et Israël, située entre les lignes 1 et 23, sur une surface d’une largeur de 15 à 700 mètres le long des 5 km (voir carte).
Le Liban attend que M. Hochstein lui fournisse les coordonnées de la Ligne bleue maritime telles que communiquées par l’État hébreu, sachant que tout désaccord concernant cette nouvelle demande israélienne risque d’anéantir tous les progrès effectués dans le dossier de la délimitation des frontières. Selon des sources libanaises qui suivent le dossier de près, la ligne 23 sera la ligne de démarcation et le champ de Cana sera entièrement exploité par le Liban. Donc, aucune partie libanaise ne devrait mettre en danger les acquis pour marchander sur quelques centaines de mètres qui ne sont pas inclus dans les blocs pétroliers et qui n’affectent pas la Ligne bleue terrestre. De fait, la zone évoquée n’a rien à voir avec le point B1, situé à la frontière terrestre au sommet du rocher de Ras Naqoura.
Lors de sa prochaine tournée, M. Hochstein présentera une proposition écrite sur tous les points relatifs à la démarcation, à l’exploration et à l’extraction du gaz, puisque Total, qui détient le droit de forage dans le bloc 9, a exigé, pour entamer ses opérations, d’aboutir à un accord définitif concernant la démarcation de la frontière maritime et le partage des ressources.
Lire aussi
Commentaires