©Iga Swiatek après sa victoire en finale de l'US Open samedi face à Ons Jabeur: à 21 ans, la Polonaise ajoute à sa collection un troisième titre du Grand Chelem, après ses deux sacres à Roland-Garros en 2020 et en juin cette année. AFP
D'abord impériale puis résistante, la N.1 mondiale Iga Swiatek s'est adjugée samedi à New York son premier US Open, en prenant le meilleur sur la Tunisienne Ons Jabeur (5e) 6-2, 7-5 en finale.
A 21 ans, la Polonaise ajoute à sa collection un troisième titre du Grand Chelem, après ses deux sacres à Roland-Garros en 2020 et en juin cette année. Elle succède au palmarès new-yorkais à la Britannique Emma Raducanu, qui avait créé la sensation en 2021, en s'imposant après être sortie des qualifications.
Face à Jabeur, qui disputait sa deuxième finale d'un Majeur consécutif après celle perdue il y a deux mois à Wimbledon, elle a tenu son rang de favorite.
Agressive et tranchante, Swiatek a très tôt enchaîné les coups gagnants, débordant sa rivale, apparue empruntée au cœur du Arthur-Ashe où elle a pénétré bien plus tendue que d'habitude.
La Polonaise l'a breakée d'entrée, puis deux autres fois encore dans cette première manche à sens unique, au terme de laquelle elle a passé 90% de première balle et attaqué le filet avec une grande réussite (huit points marqués sur 9 montées).
La Tunisienne, qui avait réussi à débreaker pour répondre à la perte de son premier jeu de service en lâchant de beaux coups droits décroisés, n'a pu confirmer ce sursaut sur ses engagements suivants, trahie par une première balle, pourtant un de ses points forts, en panne.
Au début de la seconde manche, après avoir puisé dans sa concentration sur sa chaise en fermant les yeux et en respirant longuement, Swiatek a repris de plus belle, avec d'efficaces attaques placées et s'est détachée 3-0.
Tournant du neuvième jeu
Avantage que Jabeur s'est aussitôt employée à effacer, en lâchant enfin ses coups. Débreak suivi d'un autre car la Polonaise a encore pris son service derrière, au terme d'échanges témoignant qu'un tout autre match était alors en train de se jouer.
Le neuvième jeu fut un tournant, durant lequel Jabeur a acculé Swiatek, qui n'a dû son salut qu'aux fautes directes de la Tunisienne. Cette dernière a ainsi gâché trois balles de break et s'en est voulue en criant sa frustration.
Mais, poussé par son box affichant des t-shirts "yalla habibi!" (allez chérie!), elle a soufflé de soulagement à 6-5 contre elle quand sa rivale a manqué une balle de match.
Un sursis de courte durée puisque au tie-break, Swiatek n'a pas manqué l'occasion d'en finir sur sa deuxième opportunité décisive en 1h51.
A New York, la N.1 mondiale a démontré qu'elle n'était pas qu'une joueuse de terre battue. Sa victoire sur le ciment de Flushing Meadows où elle n'avait, jusqu'à cette quatrième participation, jamais passé le stade des 8e de finale démontre ses fulgurants progrès, déjà entrevus en tout début d'année à l'Open d'Australie où elle avait atteint les demi-finales.
Un succès qui vient un peu plus couronner une formidable saison, puisque entre le 20 février et le 22 juin, elle a enchaîné pas moins de 37 victoires qui lui ont offert six titres d'affilée, à Doha, Indian Wells, Miami, Stuttgart, Rome puis Roland-Garros.
Un élan irrésistible finalement stoppé au 3e tour de Wimbledon par la Française Alizé Cornet, qui a précédé un début d'été américain difficile, avec des éliminations précoces à Toronto puis Cincinnati. Mais en championne qu'elle est devenue, il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour reprendre sa voie royale.
A 21 ans, la Polonaise ajoute à sa collection un troisième titre du Grand Chelem, après ses deux sacres à Roland-Garros en 2020 et en juin cette année. Elle succède au palmarès new-yorkais à la Britannique Emma Raducanu, qui avait créé la sensation en 2021, en s'imposant après être sortie des qualifications.
Face à Jabeur, qui disputait sa deuxième finale d'un Majeur consécutif après celle perdue il y a deux mois à Wimbledon, elle a tenu son rang de favorite.
Agressive et tranchante, Swiatek a très tôt enchaîné les coups gagnants, débordant sa rivale, apparue empruntée au cœur du Arthur-Ashe où elle a pénétré bien plus tendue que d'habitude.
La Polonaise l'a breakée d'entrée, puis deux autres fois encore dans cette première manche à sens unique, au terme de laquelle elle a passé 90% de première balle et attaqué le filet avec une grande réussite (huit points marqués sur 9 montées).
La Tunisienne, qui avait réussi à débreaker pour répondre à la perte de son premier jeu de service en lâchant de beaux coups droits décroisés, n'a pu confirmer ce sursaut sur ses engagements suivants, trahie par une première balle, pourtant un de ses points forts, en panne.
Au début de la seconde manche, après avoir puisé dans sa concentration sur sa chaise en fermant les yeux et en respirant longuement, Swiatek a repris de plus belle, avec d'efficaces attaques placées et s'est détachée 3-0.
Tournant du neuvième jeu
Avantage que Jabeur s'est aussitôt employée à effacer, en lâchant enfin ses coups. Débreak suivi d'un autre car la Polonaise a encore pris son service derrière, au terme d'échanges témoignant qu'un tout autre match était alors en train de se jouer.
Le neuvième jeu fut un tournant, durant lequel Jabeur a acculé Swiatek, qui n'a dû son salut qu'aux fautes directes de la Tunisienne. Cette dernière a ainsi gâché trois balles de break et s'en est voulue en criant sa frustration.
Mais, poussé par son box affichant des t-shirts "yalla habibi!" (allez chérie!), elle a soufflé de soulagement à 6-5 contre elle quand sa rivale a manqué une balle de match.
Un sursis de courte durée puisque au tie-break, Swiatek n'a pas manqué l'occasion d'en finir sur sa deuxième opportunité décisive en 1h51.
A New York, la N.1 mondiale a démontré qu'elle n'était pas qu'une joueuse de terre battue. Sa victoire sur le ciment de Flushing Meadows où elle n'avait, jusqu'à cette quatrième participation, jamais passé le stade des 8e de finale démontre ses fulgurants progrès, déjà entrevus en tout début d'année à l'Open d'Australie où elle avait atteint les demi-finales.
Un succès qui vient un peu plus couronner une formidable saison, puisque entre le 20 février et le 22 juin, elle a enchaîné pas moins de 37 victoires qui lui ont offert six titres d'affilée, à Doha, Indian Wells, Miami, Stuttgart, Rome puis Roland-Garros.
Un élan irrésistible finalement stoppé au 3e tour de Wimbledon par la Française Alizé Cornet, qui a précédé un début d'été américain difficile, avec des éliminations précoces à Toronto puis Cincinnati. Mais en championne qu'elle est devenue, il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour reprendre sa voie royale.
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