L’ancien secrétaire d’État adjoint américain pour le Moyen-Orient David Schenker a affirmé dimanche que «le dossier relatif à la délimitation de la frontière maritime n’est pas entre les mains de l’État libanais, mais du Hezbollah. «J’ignore quelle est la relation entre l’accord nucléaire et le dossier de la délimitation des frontières», a-t-il déclaré dans une interview accordée à la chaîne télévisée MTV. «Je pense qu’en définitive, c’est le Hezbollah qui décidera si cet accord lui convient, ou pas, a-t-il poursuivi. C’est cette organisation illégale qui décidera pour le pays.»
Soulignant que la guerre peut avoir lieu «avec ou sans un accord sur le nucléaire», M. Schenker a dit penser qu’Israël, «qui a annoncé ajourner l’extraction de gaz du champ de Karish pour des raisons techniques, poursuivra les travaux en octobre, indépendamment d’un accord sur le nucléaire». «Mais une fois de plus, la décision de la paix et de la guerre ne revient pas au gouvernement libanais, mais au Hezbollah», a encore insisté M. Schenker. Il a fait remarquer à cet égard qu’une guerre pourrait éclater au cas où le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah estimera que l’extraction de gaz du champ de Karish est une «provocation» de la part de l’État hébreu.
En réponse à une question sur le rapport entre la délimitation de la frontière maritime et l’accord sur le fuel et l’électricité, M. Schenker a expliqué que «cela revient au gouvernement libanais qui est appelé à mener les réformes exigées par la Banque mondiale, «ce qui ne se fera pas dans un avenir proche». Le responsable américain a en outre remis en cause le don iranien pour le secteur de l’électricité.
Interrogé sur les informations selon lesquelles les sanctions sur le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil seront levées dans le cadre du dossier sur la délimitation des frontières, M. Schenker a affirmé que les sanctions dont fait l’objet M. Bassil sont relatives à la corruption. «Je ne pense pas que l’administration du (président) Joe Biden envisagerait ce genre d’accords», a-t-il conclu.
Soulignant que la guerre peut avoir lieu «avec ou sans un accord sur le nucléaire», M. Schenker a dit penser qu’Israël, «qui a annoncé ajourner l’extraction de gaz du champ de Karish pour des raisons techniques, poursuivra les travaux en octobre, indépendamment d’un accord sur le nucléaire». «Mais une fois de plus, la décision de la paix et de la guerre ne revient pas au gouvernement libanais, mais au Hezbollah», a encore insisté M. Schenker. Il a fait remarquer à cet égard qu’une guerre pourrait éclater au cas où le secrétaire général du Hezbollah Hassan Nasrallah estimera que l’extraction de gaz du champ de Karish est une «provocation» de la part de l’État hébreu.
En réponse à une question sur le rapport entre la délimitation de la frontière maritime et l’accord sur le fuel et l’électricité, M. Schenker a expliqué que «cela revient au gouvernement libanais qui est appelé à mener les réformes exigées par la Banque mondiale, «ce qui ne se fera pas dans un avenir proche». Le responsable américain a en outre remis en cause le don iranien pour le secteur de l’électricité.
Interrogé sur les informations selon lesquelles les sanctions sur le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil seront levées dans le cadre du dossier sur la délimitation des frontières, M. Schenker a affirmé que les sanctions dont fait l’objet M. Bassil sont relatives à la corruption. «Je ne pense pas que l’administration du (président) Joe Biden envisagerait ce genre d’accords», a-t-il conclu.
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