©Advanced Sports Academy a remporté la Coupe de l’amitié et de la paix qui a eu lieu au Qatar cette année, pour la catégorie des joueurs nés en 2014.
Advanced Sports Academy (ASA) est une école de football fondée il y a près de quinze ans et qui fait partie des leaders dans son domaine au Liban. Au cours d’une récente compétition internationale au Qatar, les footballeurs de l’académie se sont illustrés par de brillants résultats. Dans un entretien avec Ici Beyrouth, le cofondateur et directeur général d’ASA, Raed Saddik, dresse un état des lieux de son académie.
Raed Saddik souligne que plusieurs joueurs passés par ASA font aujourd’hui partie d’effectifs de clubs de l’élite
En quelle année a été fondée Advanced Sports Academy?
L’académie a été fondée en 2007, avec 24 élèves, par Rami Ghaziri et moi-même. Puis Rami est parti aux Etats-Unis en 2012 et j’ai continué seul.
Quelles sont les catégories d’âge pour lesquelles l’académie a des équipes?
Nous avons des équipes allant des U5 aux U17. Nous avons trois équipes qui jouent dans le championnat du Liban de leurs catégories: les U14, U15 et U16. Nous avons fini deuxièmes au championnat du Liban de la catégorie cadets l’an dernier, derrière Nejmeh. Depuis de longues années, nous avons des équipes de jeunes compétitives.
ASA dispose d’équipes allant des U5 aux U17
Quel est votre budget annuel?
Nous ne souhaitons pas dévoiler notre budget annuel, mais nous avons deux sources de recettes. Les frais d’inscription des élèves et les donations d’individus pour soutenir les talents.
Avez-vous des partenariats avec des clubs libanais comme Nejmeh ou Ansar?
Non, mais nous sommes en bons termes avec tous les clubs. Beaucoup de nos joueurs rejoignent les meilleurs clubs libanais. Par exemple, le meilleur attaquant libanais aujourd’hui, qui évolue au Nejmeh, Hassan Mehanna, est issu de notre académie. Dans l’équipe de Safa cette saison, il y a 6 ou 7 joueurs qui sont passés par mon académie. Au Ahed, il y a également un joueur qui est passé par ASA. Dans quasiment toutes les équipes de l’élite libanaise, il y a des joueurs qui sont passés par ASA. Que ce soit dans les équipes premières de ces clubs ou dans leurs catégories de jeunes.
Avez-vous des partenariats avec des clubs européens et internationaux?
J’ai eu plusieurs opportunités de partenariat avec de grands clubs internationaux, comme le Paris Saint-Germain. Je suis contre le principe de «franchise» des grands clubs au Liban. Premièrement, le budget est trop important pour les académies locales. Deuxièmement, il y a des règles et des restrictions dans le contrat de «franchise», qui freineraient mon académie dans le développement de sa stratégie.
ICombien d’élèves compte l’académie?
En haute saison, nous avons près de 1000 élèves et en saison morte, près de 500.
Vos entraîneurs ont-ils un bon niveau? Ont-ils un niveau international?
Tous les entraîneurs ont les diplômes que décerne la Fédération libanaise de football, du niveau D au niveau A. Nous avons également eu à certains moments des entraîneurs étrangers. J’ai organisé en permanence des sessions de développement professionnel pour nos coaches avec des entraîneurs internationaux. Les entraîneurs sont avant tout des éducateurs, surtout pour les catégories U13 et inférieures.
Qui sont vos principaux concurrents?
Je note que la compétition est en train d’imiter les pratiques d’ASA, ce qui signifie que notre académie fait du bon travail. Une académie au cœur de Beyrouth (NDLR: c’est le cas d’ASA), c'est totalement différent d'une académie en périphérie. ASA a changé la perception du football par les parents souhaitant orienter leurs enfants vers ce sport. Avant ASA, les gens éduqués orientaient leurs enfants vers le basket, le football étant le sport «des voyous». Je suis fier d’avoir changé cette perception, et les gens orientent de plus en plus leurs enfants vers le football. Ce travail sur le changement des mentalités a pris des années.
En synthèse, quelles sont les raisons pour lesquelles les jeunes footballeurs devraient rejoindre ASA et pas une autre académie?
RS: Il y a trois raisons. D’abord, la proximité géographique, donc la facilité d’arriver au terrain. Ensuite, la qualité des coaches et notre réputation. Enfin, nos résultats en termes de formation avec nombre d'excellents joueurs professionnels qui sont passés par notre académie.
Raed Saddik souligne que plusieurs joueurs passés par ASA font aujourd’hui partie d’effectifs de clubs de l’élite
En quelle année a été fondée Advanced Sports Academy?
L’académie a été fondée en 2007, avec 24 élèves, par Rami Ghaziri et moi-même. Puis Rami est parti aux Etats-Unis en 2012 et j’ai continué seul.
Quelles sont les catégories d’âge pour lesquelles l’académie a des équipes?
Nous avons des équipes allant des U5 aux U17. Nous avons trois équipes qui jouent dans le championnat du Liban de leurs catégories: les U14, U15 et U16. Nous avons fini deuxièmes au championnat du Liban de la catégorie cadets l’an dernier, derrière Nejmeh. Depuis de longues années, nous avons des équipes de jeunes compétitives.
ASA dispose d’équipes allant des U5 aux U17
Quel est votre budget annuel?
Nous ne souhaitons pas dévoiler notre budget annuel, mais nous avons deux sources de recettes. Les frais d’inscription des élèves et les donations d’individus pour soutenir les talents.
Avez-vous des partenariats avec des clubs libanais comme Nejmeh ou Ansar?
Non, mais nous sommes en bons termes avec tous les clubs. Beaucoup de nos joueurs rejoignent les meilleurs clubs libanais. Par exemple, le meilleur attaquant libanais aujourd’hui, qui évolue au Nejmeh, Hassan Mehanna, est issu de notre académie. Dans l’équipe de Safa cette saison, il y a 6 ou 7 joueurs qui sont passés par mon académie. Au Ahed, il y a également un joueur qui est passé par ASA. Dans quasiment toutes les équipes de l’élite libanaise, il y a des joueurs qui sont passés par ASA. Que ce soit dans les équipes premières de ces clubs ou dans leurs catégories de jeunes.
Avez-vous des partenariats avec des clubs européens et internationaux?
J’ai eu plusieurs opportunités de partenariat avec de grands clubs internationaux, comme le Paris Saint-Germain. Je suis contre le principe de «franchise» des grands clubs au Liban. Premièrement, le budget est trop important pour les académies locales. Deuxièmement, il y a des règles et des restrictions dans le contrat de «franchise», qui freineraient mon académie dans le développement de sa stratégie.
ICombien d’élèves compte l’académie?
En haute saison, nous avons près de 1000 élèves et en saison morte, près de 500.
Vos entraîneurs ont-ils un bon niveau? Ont-ils un niveau international?
Tous les entraîneurs ont les diplômes que décerne la Fédération libanaise de football, du niveau D au niveau A. Nous avons également eu à certains moments des entraîneurs étrangers. J’ai organisé en permanence des sessions de développement professionnel pour nos coaches avec des entraîneurs internationaux. Les entraîneurs sont avant tout des éducateurs, surtout pour les catégories U13 et inférieures.
Qui sont vos principaux concurrents?
Je note que la compétition est en train d’imiter les pratiques d’ASA, ce qui signifie que notre académie fait du bon travail. Une académie au cœur de Beyrouth (NDLR: c’est le cas d’ASA), c'est totalement différent d'une académie en périphérie. ASA a changé la perception du football par les parents souhaitant orienter leurs enfants vers ce sport. Avant ASA, les gens éduqués orientaient leurs enfants vers le basket, le football étant le sport «des voyous». Je suis fier d’avoir changé cette perception, et les gens orientent de plus en plus leurs enfants vers le football. Ce travail sur le changement des mentalités a pris des années.
En synthèse, quelles sont les raisons pour lesquelles les jeunes footballeurs devraient rejoindre ASA et pas une autre académie?
RS: Il y a trois raisons. D’abord, la proximité géographique, donc la facilité d’arriver au terrain. Ensuite, la qualité des coaches et notre réputation. Enfin, nos résultats en termes de formation avec nombre d'excellents joueurs professionnels qui sont passés par notre académie.
Lire aussi
Commentaires