Le premier ministre sortant et désigné Najib Mikati, a appelé les forces politiques à coopérer "pour résoudre le dossier gouvernemental et éviter "les polémiques futiles et inutiles puisque la Constitution est claire" dans une réponse indirecte aux propos du président Michel Aoun le quotidien al-Akhbar.
Dans un entretien publié mardi, le président de la République a accusé Najib Mikati de ne pas vouloir s’entendre sur la formation du gouvernement : " Je suis prêt à m’entendre avec le Najib Mikati, s’il le veut, sur des critères communs," a’t-il précisé, "mais si on ne peut pas s’entendre, ça ne me dérange pas de ne pas le rencontrer".
Alors que son mandat se termine le 31 octobre prochain, le président de la République Michel Aoun a déclaré au quotidien Al-Akhbar qu’il quittera le palais présidentiel le dernier jour de son mandat, si " c’est un jour normal ". Il a également affirmé qu’il " ne restera pas les bras croisés s’il sent une conspiration, un coup d’État contre le régime, l’État, la présidence et la Constitution ". Et d’ajouter: " On m’accusera d’abandonner mes responsabilités constitutionnelles si je ne fais rien. "
Michel Aoun déclare faire face à " un complot ". Il précise qu' " empêcher la formation du gouvernement et affirmer à l’avance un vide constitutionnel sont des indicateurs qui prouvent cette conspiration ", et qu’il " s’inquiète de la situation sécuritaire ". Le président est également revenu à la charge en soulignant qu’il " préfère ajouter six ministres d’État au gouvernement sortant".
Par ailleurs, mardi matin, le député aouniste de Jbeil, Simon Abi Ramia a repris les propos du président sur son compte Twitter et a appelé à " former un gouvernement pour que le 31 octobre soit un jour normal ", dans un tweet qu’il a ensuite effacé.
Depuis les dernières élections législatives, les proches du camp aouniste, ainsi que les visiteurs du Palais de Baabda, n'hésitent pas à déclarer qu'un gouvernement sortant ne pourrait pas hériter des prérogatives du chef de l'État en cas de vide présidentiel. Ce n'est par ailleurs pas la première fois que Michel Aoun assure quitter la présidence à la fin de son mandat, tout en conditionnant son départ à d'autres facteurs. En novembre dernier, il déclarait qu'il "resterait si le Parlement en décide". Le mois dernier, nos confrères de Houna Loubnan avaient révélé que le Courant patriotique libre (CPL) préparerait deux scénarios pour bloquer la présidentielle, à travers une logistique gérée par le vice-président du parti, Mansour Fadel, permettant ainsi à leur chef de rester au Pouvoir.
Par ailleurs, au cours de sa dernière conférence de presse, le gendre présidentiel et chef du CPL Gebran Bassil avait prévenu "ne pas reconnaître la légitimité du gouvernement sortant après la fin du mandat du président Michel Aoun". Et d'ajouter : "Nous le considérerons illégal, illégitime, inconstitutionnel, même si tout le monde vient à l’accepter. Formez un gouvernement au plus vite, en dépit des conseils ou des instructions que vous recevez de l’étranger"
Que veut donc dire Michel Aoun par un "jour normal" ? A 6 semaines du jour-J, le président prépare-t-il une nouvelle justification pour son maintien à la Présidence ? Ou bien fait-il uniquement monter la pression sur le Premier ministre désigné Najib Mikati pour qu'il se plie aux conditions du camp présidentiel et assurer un avenir politique à son gendre ?
Dans un entretien publié mardi, le président de la République a accusé Najib Mikati de ne pas vouloir s’entendre sur la formation du gouvernement : " Je suis prêt à m’entendre avec le Najib Mikati, s’il le veut, sur des critères communs," a’t-il précisé, "mais si on ne peut pas s’entendre, ça ne me dérange pas de ne pas le rencontrer".
Alors que son mandat se termine le 31 octobre prochain, le président de la République Michel Aoun a déclaré au quotidien Al-Akhbar qu’il quittera le palais présidentiel le dernier jour de son mandat, si " c’est un jour normal ". Il a également affirmé qu’il " ne restera pas les bras croisés s’il sent une conspiration, un coup d’État contre le régime, l’État, la présidence et la Constitution ". Et d’ajouter: " On m’accusera d’abandonner mes responsabilités constitutionnelles si je ne fais rien. "
Michel Aoun déclare faire face à " un complot ". Il précise qu' " empêcher la formation du gouvernement et affirmer à l’avance un vide constitutionnel sont des indicateurs qui prouvent cette conspiration ", et qu’il " s’inquiète de la situation sécuritaire ". Le président est également revenu à la charge en soulignant qu’il " préfère ajouter six ministres d’État au gouvernement sortant".
Par ailleurs, mardi matin, le député aouniste de Jbeil, Simon Abi Ramia a repris les propos du président sur son compte Twitter et a appelé à " former un gouvernement pour que le 31 octobre soit un jour normal ", dans un tweet qu’il a ensuite effacé.
Depuis les dernières élections législatives, les proches du camp aouniste, ainsi que les visiteurs du Palais de Baabda, n'hésitent pas à déclarer qu'un gouvernement sortant ne pourrait pas hériter des prérogatives du chef de l'État en cas de vide présidentiel. Ce n'est par ailleurs pas la première fois que Michel Aoun assure quitter la présidence à la fin de son mandat, tout en conditionnant son départ à d'autres facteurs. En novembre dernier, il déclarait qu'il "resterait si le Parlement en décide". Le mois dernier, nos confrères de Houna Loubnan avaient révélé que le Courant patriotique libre (CPL) préparerait deux scénarios pour bloquer la présidentielle, à travers une logistique gérée par le vice-président du parti, Mansour Fadel, permettant ainsi à leur chef de rester au Pouvoir.
Par ailleurs, au cours de sa dernière conférence de presse, le gendre présidentiel et chef du CPL Gebran Bassil avait prévenu "ne pas reconnaître la légitimité du gouvernement sortant après la fin du mandat du président Michel Aoun". Et d'ajouter : "Nous le considérerons illégal, illégitime, inconstitutionnel, même si tout le monde vient à l’accepter. Formez un gouvernement au plus vite, en dépit des conseils ou des instructions que vous recevez de l’étranger"
Que veut donc dire Michel Aoun par un "jour normal" ? A 6 semaines du jour-J, le président prépare-t-il une nouvelle justification pour son maintien à la Présidence ? Ou bien fait-il uniquement monter la pression sur le Premier ministre désigné Najib Mikati pour qu'il se plie aux conditions du camp présidentiel et assurer un avenir politique à son gendre ?
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