À quelques semaines de la fin de son sexennat, le président Michel Aoun multiplie les interventions et les déclarations pour justifier l’échec de son mandat.
Recevant mercredi une délégation du nouveau Conseil exécutif du syndicat des employés du secteur de l’informatique et de la technologie, il s’est lancé dans un exposé sur tout un « chantier » qu’il aurait démarré au début de son mandat mais qui, bizarrement, reste méconnu d’une grande partie des Libanais au vu de l’état dans lequel le pays se trouve à la fin du sexennat. Il y a certes eu la pandémie qui a bloqué le Liban comme le reste du monde, mais elle n’est pas la cause de l’effondrement total du pays dont la responsabilité est attribuée par Michel Aoun à « la lenteur des autorités exécutive, législative et judicaire », à « des obstacles intentionnels et à des erreurs commises par des responsables ». Bref, tout le monde est responsable de tout, sauf le mandat, c’est-à-dire le camp présidentiel qui oublie toujours ce petit détail : c’est lui qui, jusqu’à l’effondrement du pays, détenait la majorité avec ses alliés que ce soit au gouvernement ou au Parlement. Mais on n’est pas à une contradiction près avec ce camp….
« Le projet de gouvernement électronique fait partie des principaux projets évoqués dans le discours d’investiture (2016) et que j’ai essayé de réaliser au début du mandat. Les circonstances traversées par le pays ont cependant empêché son exécution entière », a-t-il affirmé devant les membres de la délégation qui étaient accompagnés de deux députés du Courant patriotique libre (CPL), Nicolas Sehnaoui et Ghassan Atallah. Après avoir fait état de « mesures positives prises pour introduire l’informatique dans certaines administrations », M. Aoun a indiqué que « l’exécution de nombreux projets (qu’il n’a pas précisés) prévus pour le développement de l’Administration et la réalisation de la bonne gouvernance s’est heurtée aux conditions difficiles qui ont prévalu dans le pays ». « Sans oublier, s’est-il empressé d’ajouter, le retard au niveau du travail des autorités exécutive, législative et judiciaire, l’émergence d’obstacles intentionnels qui ont davantage compliqué les choses ou encore les nombreuses erreurs commises par certains responsables au niveau de l’exercice de leurs fonctions ». Le chef de l’État est resté évasif sur ces accusations dont le seul but est de jeter sur les autres la faute de tout ce qui n’a pas été fait durant six ans.
Il a ensuite déclaré que l’audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban se poursuit et devrait être terminé à la fin du mois, avant d’exprimer l’espoir que son successeur « mènera à terme l’exécution des projets qui ont été lancés et qu’il n’a pas été possible de poursuivre ». M. Aoun a en outre souhaité que ce dernier « veille plus particulièrement à compléter l’opération de lutte contre la corruption et à demander des comptes aux coupables qui assument une grande responsabilité au niveau de l’état auquel le pays est parvenu ».
Recevant mercredi une délégation du nouveau Conseil exécutif du syndicat des employés du secteur de l’informatique et de la technologie, il s’est lancé dans un exposé sur tout un « chantier » qu’il aurait démarré au début de son mandat mais qui, bizarrement, reste méconnu d’une grande partie des Libanais au vu de l’état dans lequel le pays se trouve à la fin du sexennat. Il y a certes eu la pandémie qui a bloqué le Liban comme le reste du monde, mais elle n’est pas la cause de l’effondrement total du pays dont la responsabilité est attribuée par Michel Aoun à « la lenteur des autorités exécutive, législative et judicaire », à « des obstacles intentionnels et à des erreurs commises par des responsables ». Bref, tout le monde est responsable de tout, sauf le mandat, c’est-à-dire le camp présidentiel qui oublie toujours ce petit détail : c’est lui qui, jusqu’à l’effondrement du pays, détenait la majorité avec ses alliés que ce soit au gouvernement ou au Parlement. Mais on n’est pas à une contradiction près avec ce camp….
« Le projet de gouvernement électronique fait partie des principaux projets évoqués dans le discours d’investiture (2016) et que j’ai essayé de réaliser au début du mandat. Les circonstances traversées par le pays ont cependant empêché son exécution entière », a-t-il affirmé devant les membres de la délégation qui étaient accompagnés de deux députés du Courant patriotique libre (CPL), Nicolas Sehnaoui et Ghassan Atallah. Après avoir fait état de « mesures positives prises pour introduire l’informatique dans certaines administrations », M. Aoun a indiqué que « l’exécution de nombreux projets (qu’il n’a pas précisés) prévus pour le développement de l’Administration et la réalisation de la bonne gouvernance s’est heurtée aux conditions difficiles qui ont prévalu dans le pays ». « Sans oublier, s’est-il empressé d’ajouter, le retard au niveau du travail des autorités exécutive, législative et judiciaire, l’émergence d’obstacles intentionnels qui ont davantage compliqué les choses ou encore les nombreuses erreurs commises par certains responsables au niveau de l’exercice de leurs fonctions ». Le chef de l’État est resté évasif sur ces accusations dont le seul but est de jeter sur les autres la faute de tout ce qui n’a pas été fait durant six ans.
Il a ensuite déclaré que l’audit juricomptable des comptes de la Banque du Liban se poursuit et devrait être terminé à la fin du mois, avant d’exprimer l’espoir que son successeur « mènera à terme l’exécution des projets qui ont été lancés et qu’il n’a pas été possible de poursuivre ». M. Aoun a en outre souhaité que ce dernier « veille plus particulièrement à compléter l’opération de lutte contre la corruption et à demander des comptes aux coupables qui assument une grande responsabilité au niveau de l’état auquel le pays est parvenu ».
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