"Le pays doit être sauvé et cela est un fait. Nous devons tous agir dans un esprit de coopération car le pays a besoin de nous. Je ne dirai pas "on m’a empêché d’agir", a souligné le Premier ministre sortant Najib Mikati, en allusion à l’excuse - devenue notoire - employée par le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil pour justifier ses échecs.
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a déclaré vendredi avoir "pris note des questions des parlementaires ainsi que de leurs critiques à l’égard du projet de budget de l’année 2022", lors d’un point de presse, à l’issue de la séance parlementaire.
"Nous tiendrons compte de tous les avis qui ont été partagé lors de la préparation du prochain budget", a-t-il rétorqué, en réponse aux critiques lancés par certains députés, notamment le leader du parti Kataëb, Samy Gemayel, qui avait défié M. Mikati "de défendre le projet de budget actuel dans les médias".
"Il n’est de secret pour personne que nous nous trouvons dans un bâtiment aux murs fissurés, entouré de mines, où chaque pièce est exposée à un incendie", a décrit le Premier ministre, en faisant référence aux circonstances actuelles que traverse le Liban. "Nous formons une seule équipe, et ce qui nous concerne c'est le pays. Nous tendons la main à toutes les forces politiques pour coopérer de manière constructive", a-t-il insisté. "D’ailleurs, l'article 69 de la Constitution stipule qu'en cas de démission du gouvernement, la Chambre demeure en session permanente jusqu'au vote de la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement. Cela signifie que nous sommes partenaires", a expliqué le chef du gouvernement. "Le pays doit être sauvé et cela est un fait. Nous devons tous agir dans un esprit de coopération car le pays a besoin de nous. Je ne dirai pas "on m’a empêché d’agir", a-t-il souligné en allusion à l’excuse - devenue notoire - employée par le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil pour justifier ses échecs.
"Nous ne revendiquons pas la perfection, car elle est impossible à atteindre, mais nous avons élaboré un plan de relance, et l'avons présenté au Parlement pour avoir son opinion", a déclaré M. Mikati. Et de préciser : "Les années précédentes, le budget s’élevait à 17 milliards de dollars. Cette année, le budget est d’environ un milliard de dollars, puisque nous cherchons à équilibrer les dépenses et les recettes".
La troisième séance du débat budgétaire s’est tenue vendredi dans une ambiance tendue et agitée, durant laquelle le président de la Chambre Nabih Berry a dû intervenir à maintes reprises pour calmer les esprits échauffés, afin de maintenir un semblant d’ordre dans l’hémicycle.
Le Premier ministre sortant Najib Mikati a déclaré vendredi avoir "pris note des questions des parlementaires ainsi que de leurs critiques à l’égard du projet de budget de l’année 2022", lors d’un point de presse, à l’issue de la séance parlementaire.
"Nous tiendrons compte de tous les avis qui ont été partagé lors de la préparation du prochain budget", a-t-il rétorqué, en réponse aux critiques lancés par certains députés, notamment le leader du parti Kataëb, Samy Gemayel, qui avait défié M. Mikati "de défendre le projet de budget actuel dans les médias".
"Il n’est de secret pour personne que nous nous trouvons dans un bâtiment aux murs fissurés, entouré de mines, où chaque pièce est exposée à un incendie", a décrit le Premier ministre, en faisant référence aux circonstances actuelles que traverse le Liban. "Nous formons une seule équipe, et ce qui nous concerne c'est le pays. Nous tendons la main à toutes les forces politiques pour coopérer de manière constructive", a-t-il insisté. "D’ailleurs, l'article 69 de la Constitution stipule qu'en cas de démission du gouvernement, la Chambre demeure en session permanente jusqu'au vote de la déclaration ministérielle du nouveau gouvernement. Cela signifie que nous sommes partenaires", a expliqué le chef du gouvernement. "Le pays doit être sauvé et cela est un fait. Nous devons tous agir dans un esprit de coopération car le pays a besoin de nous. Je ne dirai pas "on m’a empêché d’agir", a-t-il souligné en allusion à l’excuse - devenue notoire - employée par le chef du Courant patriotique libre Gebran Bassil pour justifier ses échecs.
"Nous ne revendiquons pas la perfection, car elle est impossible à atteindre, mais nous avons élaboré un plan de relance, et l'avons présenté au Parlement pour avoir son opinion", a déclaré M. Mikati. Et de préciser : "Les années précédentes, le budget s’élevait à 17 milliards de dollars. Cette année, le budget est d’environ un milliard de dollars, puisque nous cherchons à équilibrer les dépenses et les recettes".
La troisième séance du débat budgétaire s’est tenue vendredi dans une ambiance tendue et agitée, durant laquelle le président de la Chambre Nabih Berry a dû intervenir à maintes reprises pour calmer les esprits échauffés, afin de maintenir un semblant d’ordre dans l’hémicycle.
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