Après une performance de 35 ans, plus de 145 millions de spectateurs dans le monde et 13.925 représentations, tenant ainsi le record de longévité d'un show à Broadway… The Phantom of the Opera se produira pour la dernière fois le 18 février 2023 au Majestic Theatre.
Montée en 1988, la comédie musicale qui a accueilli des touristes du monde entier et tenu ferme face au temps, aux guerres, aux changements culturels n’a pas résisté à la pandémie de la Covid-19. En effet, la période post-Covid a affiché une baisse du nombre de touristes et par conséquent des bénéfices. Les frais de production hebdomadaires ne pouvant plus être amortis, le fantôme disparaîtra, continuant de hanter les esprits de ceux qui avaient pour rêve de le voir, un jour…
Basée sur le roman fantastique et sentimental de Gaston Leroux, d’abord sortie sous forme de feuilleton dans Le Gaulois, du 23 septembre 1909 au 8 janvier 1910, l’œuvre a été entièrement publiée en mars 1910 par Pierre Lafitte. L’histoire est celle d’un compositeur difforme qui se cache derrière un masque et vit reclus dans les labyrinthes de l’Opéra de Paris à la Belle Époque. Il tombe éperdument amoureux d’une jeune cantatrice, Christine, dont il fait une grande soprano. L’amour de Christine pour Raoul ainsi que l’obsession du fantôme donnent lieu à une série d’événements dramatiques où la jalousie, la folie et la passion forment un triangle émotionnel.
«Ma tête se bat sauvagement contre toi, mais mon âme, obéit» de Andrew Lloyd Webber au piano. Mais le masque colle à la peau. Mots et battements de cœur tombent dans le surréel et la marge entre rêve et réalité est imperceptible. Tout contribue à créer ce monde fantastique; la magie du théâtre, de la musique et du chandelier. Dans The Phantom of the Opera, tout est scène de vie. Tout est tourbillon et chaque instant est éternel.
Tout a une fin. Surtout au théâtre où l’art réside dans le Carpe Diem, dans le trac des acteurs et le souffle porteur des spectateurs. Tout finit. Acteur ou actant? Que reste-t-il de soi quand on a joué un rôle toute sa vie? Et dire que l’on prétend… «jouer». Joue-t-on seulement un rôle? Quelles parties de soi lui insuffle-t-on sans retour? Quelles séquelles, quels rêves garde la personne de son personnage, après que le silence s'est installé? Chaque souffle est musique. «Chante Christine!»
Angel of Music, Phantom of the Opera, All I ask of You, Point of No Return, Music of the Night et tant d’autres mélodies et de paroles inoubliables… Trente-cinq ans après la première performance, le temps de la fermeture des rideaux s’impose et un fait indéniable demeure: Christine ne chantera plus.
Montée en 1988, la comédie musicale qui a accueilli des touristes du monde entier et tenu ferme face au temps, aux guerres, aux changements culturels n’a pas résisté à la pandémie de la Covid-19. En effet, la période post-Covid a affiché une baisse du nombre de touristes et par conséquent des bénéfices. Les frais de production hebdomadaires ne pouvant plus être amortis, le fantôme disparaîtra, continuant de hanter les esprits de ceux qui avaient pour rêve de le voir, un jour…
Basée sur le roman fantastique et sentimental de Gaston Leroux, d’abord sortie sous forme de feuilleton dans Le Gaulois, du 23 septembre 1909 au 8 janvier 1910, l’œuvre a été entièrement publiée en mars 1910 par Pierre Lafitte. L’histoire est celle d’un compositeur difforme qui se cache derrière un masque et vit reclus dans les labyrinthes de l’Opéra de Paris à la Belle Époque. Il tombe éperdument amoureux d’une jeune cantatrice, Christine, dont il fait une grande soprano. L’amour de Christine pour Raoul ainsi que l’obsession du fantôme donnent lieu à une série d’événements dramatiques où la jalousie, la folie et la passion forment un triangle émotionnel.
«Ma tête se bat sauvagement contre toi, mais mon âme, obéit» de Andrew Lloyd Webber au piano. Mais le masque colle à la peau. Mots et battements de cœur tombent dans le surréel et la marge entre rêve et réalité est imperceptible. Tout contribue à créer ce monde fantastique; la magie du théâtre, de la musique et du chandelier. Dans The Phantom of the Opera, tout est scène de vie. Tout est tourbillon et chaque instant est éternel.
Tout a une fin. Surtout au théâtre où l’art réside dans le Carpe Diem, dans le trac des acteurs et le souffle porteur des spectateurs. Tout finit. Acteur ou actant? Que reste-t-il de soi quand on a joué un rôle toute sa vie? Et dire que l’on prétend… «jouer». Joue-t-on seulement un rôle? Quelles parties de soi lui insuffle-t-on sans retour? Quelles séquelles, quels rêves garde la personne de son personnage, après que le silence s'est installé? Chaque souffle est musique. «Chante Christine!»
Angel of Music, Phantom of the Opera, All I ask of You, Point of No Return, Music of the Night et tant d’autres mélodies et de paroles inoubliables… Trente-cinq ans après la première performance, le temps de la fermeture des rideaux s’impose et un fait indéniable demeure: Christine ne chantera plus.
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