Suite à la décision du président russe Vladimir Poutine de mobiliser les réservistes pour combattre en Ukraine, le dollar américain, considéré comme une valeur refuge, a atteint mercredi son taux le plus haut depuis 2002.
Le dollar bondissait mercredi à un plus haut en vingt ans face à un panier d'autres grandes devises, après que le président Vladimir Poutine a mobilisé sa réserve pour combattre en Ukraine et s'est dit prêt à user de "tous les moyens" pour se défendre.
En plus de son statut de valeur refuge, le billet vert profite par ailleurs de paris sur une politique monétaire stricte en amont d'une décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue plus tard dans la journée, le Dollar index, qui le compare à des devises comme le yen, l'euro ou la livre, est monté à 110,87 points, un record depuis 2002.
"Ce n'est pas du bluff", a martelé, la mine grave, M. Poutine, accusant les pays occidentaux de vouloir "détruire" la Russie, d'avoir recours au "chantage nucléaire" contre elle et signifiant ainsi qu'il était prêt à utiliser l'arme nucléaire.
Le président russe Vladimir Poutine a accusé les pays occidentaux de vouloir "détruire" la Russie et d'avoir recours au "chantage nucléaire" contre elle (AFP)
"Les inquiétudes d'une potentielle montée en puissance de la guerre en Ukraine, avec la mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes, envoie les investisseurs vers les valeurs refuges", résume Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Du côté des devises, cela signifie que le billet vert bondissait vers 09H00 GMT (11H00 à Paris) de 0,69% à 0,9903 dollar pour un euro et de 0,42% à 1,1334 dollar pour une livre, même si le yen restait stable à 143,76 yens pour un dollar tandis que l'or s'appréciait de 0,38% à 1.671,20 dollars l'once.
Les regards des cambistes se tourneront ensuite vers la réunion de la Fed, dont la décision sera publiée après la fin des échanges en Europe.
L'institut monétaire est engagé dans une lutte acharnée contre l'inflation, et se garde de montrer le moindre signe de ralentissement de ses hausses de taux.
"Les taux devraient être remontés à leur plus haut niveau depuis 2008", commente Han Tan, analyste chez Exinity Group.
Au delà de la réunion du jour, "si la Fed signale des vagues de hausses de taux encore plus fortes à venir, il y aura probablement une nouvelle vente massive des actifs à risque", prévient l'analyste.
La Fed est engagée dans une lutte acharnée contre l'inflation (AFP)
Parmi les devises en difficulté, la livre a atteint plus tôt dans la séance un plus bas depuis 1985 à 1,1305 dollar, malmenée en raison des perspectives lugubres de l'économie britannique.
La Banque d'Angleterre (BoE) publiera jeudi sa décision de politique monétaire, et devrait poursuivre ses hausses des taux pour contrer l'inflation.
Depuis sa réunion d'août, la nouvelle Première ministre Liz Truss a promis des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises pour faire face à la sévère crise du coût de la vie.
"Cela va probablement faire baisser les pressions inflationnistes à court terme, mais pourrait au contraire les renforcer à moyen terme", prévient Matthew Ryan, analyste chez Ebury, qui table donc sur une action marquée de la BoE jeudi.
Avec AFP
Le dollar bondissait mercredi à un plus haut en vingt ans face à un panier d'autres grandes devises, après que le président Vladimir Poutine a mobilisé sa réserve pour combattre en Ukraine et s'est dit prêt à user de "tous les moyens" pour se défendre.
En plus de son statut de valeur refuge, le billet vert profite par ailleurs de paris sur une politique monétaire stricte en amont d'une décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue plus tard dans la journée, le Dollar index, qui le compare à des devises comme le yen, l'euro ou la livre, est monté à 110,87 points, un record depuis 2002.
"Ce n'est pas du bluff", a martelé, la mine grave, M. Poutine, accusant les pays occidentaux de vouloir "détruire" la Russie, d'avoir recours au "chantage nucléaire" contre elle et signifiant ainsi qu'il était prêt à utiliser l'arme nucléaire.
Le président russe Vladimir Poutine a accusé les pays occidentaux de vouloir "détruire" la Russie et d'avoir recours au "chantage nucléaire" contre elle (AFP)
"Les inquiétudes d'une potentielle montée en puissance de la guerre en Ukraine, avec la mobilisation de centaines de milliers de réservistes russes, envoie les investisseurs vers les valeurs refuges", résume Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown.
Du côté des devises, cela signifie que le billet vert bondissait vers 09H00 GMT (11H00 à Paris) de 0,69% à 0,9903 dollar pour un euro et de 0,42% à 1,1334 dollar pour une livre, même si le yen restait stable à 143,76 yens pour un dollar tandis que l'or s'appréciait de 0,38% à 1.671,20 dollars l'once.
Les regards des cambistes se tourneront ensuite vers la réunion de la Fed, dont la décision sera publiée après la fin des échanges en Europe.
L'institut monétaire est engagé dans une lutte acharnée contre l'inflation, et se garde de montrer le moindre signe de ralentissement de ses hausses de taux.
"Les taux devraient être remontés à leur plus haut niveau depuis 2008", commente Han Tan, analyste chez Exinity Group.
"Nouvelle vente massive"
Au delà de la réunion du jour, "si la Fed signale des vagues de hausses de taux encore plus fortes à venir, il y aura probablement une nouvelle vente massive des actifs à risque", prévient l'analyste.
La Fed est engagée dans une lutte acharnée contre l'inflation (AFP)
Parmi les devises en difficulté, la livre a atteint plus tôt dans la séance un plus bas depuis 1985 à 1,1305 dollar, malmenée en raison des perspectives lugubres de l'économie britannique.
La Banque d'Angleterre (BoE) publiera jeudi sa décision de politique monétaire, et devrait poursuivre ses hausses des taux pour contrer l'inflation.
Depuis sa réunion d'août, la nouvelle Première ministre Liz Truss a promis des mesures de soutien aux ménages et aux entreprises pour faire face à la sévère crise du coût de la vie.
"Cela va probablement faire baisser les pressions inflationnistes à court terme, mais pourrait au contraire les renforcer à moyen terme", prévient Matthew Ryan, analyste chez Ebury, qui table donc sur une action marquée de la BoE jeudi.
Avec AFP
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