La banlieue sud a vécu sa nuit la plus violente depuis le début de la guerre, ayant été la cible de plus de 25 raids.
Les bombardements israéliens n’ont pas tardé à reprendre, avec une frappe ce matin entre Laylaki et Mrayjeh, visant un bâtiment près de la station al-Aytam, à Kafaat, aux environs de 10h00.
La nuit, les frappes se sont succédées sur Ghobeiry, Mrayjeh, l’ancienne route de l’aéroport, Laylaki du côté de Hadath, Choueifat al-Amroussieh, la zone entre Sfeir et la rue Madi, Roueis, Bourj el-Barajneh et le quartier d’al-Amirkan.
Les puissantes explosions ont été entendues dans de nombreuses régions du Liban.
Sur la route de l’aéroport, un bâtiment abritant un entrepôt de fournitures médicales aurait été ciblé, selon certaines sources. À la suite de la frappe, le bâtiment aurait pris feu et d’importantes détonations ont retenti en raison de la présence sur le site d’une grande quantité de bouteilles d'oxygène.
D’autres sources indiquent que les explosions successives consécutives à la frappe ont été causées par les armes et les munitions entreposées sur le site. Le propriétaire de la société Kadouha Oxygen, Khaled Kadouha, a notamment assuré à Al-Jadeed que son entreprise n’a pas été visée par les frappes israéliennes.
Dans la même zone, une station-service a également été touchée, projetant des éclats de missiles alentour.
Un certain nombre d'habitants de Beyrouth ont senti la terre trembler du fait de la force des frappes et des explosions.
Des avions de reconnaissance et des drones israéliens ont sillonné le ciel de la capitale et de sa banlieue tout au long de la nuit.
L’armée israélienne avait annoncé une série de raids nocturnes sur des entrepôts d'armes du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le cadre de sa destruction des moyens de combat du Hezbollah dans la région.
Malgré la violence des bombardements israéliens, le trafic aérien à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth s’est poursuivi.
Ce matin, des incendies brûlaient encore sur certains des sites ciblés, tandis que les ambulances et la Défense civile n'ont pas encore pu pénétrer dans les zones touchées.
Commentaires