Hamiyé du Sérail: Aucun avion n’atterrit à l’AIB sans un feu vert de l'armée
Protéger l'AIB de tout danger, était au coeur de la rencontre du Grand Sérail. ©Al Markazia

Au cours d’une réunion ministérielle de sécurité, qui s’est tenue lundi au Sérail sous la présidence du chef du gouvernement d’expédition des affaires courantes, Najib Mikati, le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, a assuré qu’aucun avion n’atterrit à l'aéroport international de Beyrouth-Rafic Hariri sans l'autorisation préalable de l'armée de l'air libanaise. “De plus, l'unité de sécurité de l'aéroport est chargée d'effectuer les inspections nécessaires”, a-t-il ajouté, expliquant que ces mesures s’appliquent aussi aux appareils qui transportent de l'aide médicale, ou encore les avions qui évacuent des ressortissants étrangers.

L’armée israélienne, rappelle-t-on, avait interdit aux avions civils iraniens d’atterrir à l’aéroport, de peur qu’ils ne soient chargés d’armes à destination du Hezbollah.

M. Mikati a, pour sa part, insisté sur l'application des lois “avec une diligence et une rigueur accrues” car, a-t-il dit, “il s'agit d'installations gérées par l'État et qui doivent suivre les réglementations en vigueur”.

La réunion qui s’est tenue avec pour objectif de renforcer les mesures de sécurité prises aux postes frontières pour éviter des frappes israéliennes, et maintenir notamment l'aéroport international de Beyrouth-Rafic Hariri hors de danger, a rassemblé autour de M. Mikati le ministre sortant de l’Intérieur, Bassam Maoulaoui et le commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun.

À son tour, M. Maoulaoui a affirmé que le débat a porté sur les moyens de renforcer la sécurité de l'aéroport, précisant que “des instructions strictes seront données au dispositif de sécurité de l’AIB, à son commandement (…) pour qu'ils soient mieux préparés, et effectuent toutes les inspections et opérations nécessaires pour ne laisser aucune faille et pour que sa réputation reste intacte et à l'abri de tout danger”.

Le passage frontalier de Masnaa

Il en est de même pour le passage frontalier de Masnaa avec la Syrie. À l'arrivée d'un camion, celui-ci est soumis aux mesures en vigueur, après les vérifications nécessaires, puis à l'approbation de la douane. Après quoi la Sûreté générale et les services de renseignements de l'armée interviennent à tous les points de passage terrestres, en premier lieu au point de passage de Masnaa, et effectuent des contrôles de sécurité pour tous les camions qui passent, conformément aux lois en vigueur, selon les explications des ministres.

 

 

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