"Aujourd'hui, le Liban est confronté à un conflit et à une crise humanitaire aux proportions catastrophiques."
En ces termes, la coordinatrice spéciale des Nations unies pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, a déploré, dans un communiqué, l’état de "violence incontrôlable" dans lequel sombre le Liban, soulignant que "la situation est grave" dans la mesure où "les bombardements incessants font désormais partie intégrante de la vie quotidienne au Liban et un très grand nombre de personnes paient un prix inimaginable en termes de tués (plus de 2.000) et de blessés, ainsi que des centaines de milliers de personnes déplacées".
Estimant qu’"en un peu plus d'une semaine, le nombre de tués a dépassé celui de la guerre de 2006, qui a duré un mois", elle a souligné que "la poursuite (de la mort et de la destruction) ne mènera pas – et ne peut pas mener – à la sécurité ou à la sûreté" et que "la violence ne fait qu'engendrer plus de violence".
Elle a donc appelé à l’adoption d’un plan d’action en trois phases: dans un premier temps, la mise en application d’un cessez-le-feu immédiat qui "créera un espace pour que les efforts diplomatiques puissent être déployés et couronnés de succès" et qui donnerait lieu à l’adoption d’une feuille de route réaliste pour la mise en œuvre de la résolution 1701. Parallèlement, "un État libanais unifié, habilité et équipé" devrait "être réintégré dans l'équation", selon son expression.
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