Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a rencontré son homologue qatari à Doha jeudi, a déclaré son porte-parole, après qu'Israël a averti qu'il se vengerait de son pays pour l'attaque à la roquette de la semaine dernière.
Le Qatar a joué un rôle clé dans les efforts pour obtenir un cessez-le-feu difficile à atteindre à Gaza et a appelé à une trêve au Liban, où Israël a intensifié le mois dernier ses bombardements des bastions du Hezbollah soutenu par l'Iran.
Le conflit dans la région a été au centre de "consultations importantes" entre Araghchi et son homologue, le cheikh Mohammed ben Abdelrahmane al-Thani, qui est également Premier ministre du Qatar, a indiqué le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmail Baghaei, sur la plateforme X.
"Il est de la responsabilité de tous les États de maximiser leurs efforts pour protéger notre région contre une catastrophe imposée en mettant fin au génocide à Gaza et à l'agression au Liban", a-t-il déclaré après les discussions.
Araghchi devait tenir des réunions avec des responsables qatariens sur Gaza, le Liban et les efforts de désescalade des tensions régionales, a indiqué une source connaissant les réunions, sous couvert d'anonymat en raison de la sensibilité des discussions.
Sa visite est intervenue après qu'Israël a menacé, mercredi, de riposter à la massive attaque à la roquette de la semaine dernière par Téhéran, alimentant les craintes d'une guerre plus large dans la région.
Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a averti que la réponse contre l'Iran serait "mortelle, précise et surprenante".
Mercredi, Araghchi était en Arabie saoudite où il a rencontré le dirigeant de facto, le prince héritier Mohammed ben Salmane, et son homologue saoudien, le prince Faisal ben Farhane.
L'Iran avait déclaré que les pourparlers visaient à offrir de "meilleures conditions" aux Palestiniens et aux Libanais sous les attaques israéliennes.
Le président iranien, Masoud Pezeshkian, s'est rendu au Qatar la semaine dernière, où il a insisté sur le fait que Téhéran ne cherchait pas la guerre avec Israël, mais a promis une réponse plus forte en cas de riposte israélienne à son attaque à la roquette.
Avec AFP
Commentaires