Geagea: Le sauvetage du Liban passe par l'application des résolutions internationales
Les députés de l'opposition réunis à Meerab ©Al-Markazia

Le chef des Forces libanaises, Samir Geagea, a appelé à «l’adoption d’une position nationale unifiée qui aboutirait à l’élection d’un président de la République (poste vacant depuis octobre 2022, ndlr), qui appliquerait la Constitution et s’engagerait à mettre en œuvre les résolutions internationales 1559, 1680 et 1701, de sorte que le pouvoir militaire soit uniquement entre les mains de l’armée libanaise». Le nouveau chef de l’État devra, selon M. Geagea, s’engager à ce que «toute décision stratégique soit exclusivement prise par le gouvernement, de manière patriotique».

Dans le cadre d’une réunion nationale inclusive qui s'est tenue à Meerab, sous le titre «Pour la défense du Liban», et qui a regroupé plusieurs députés de l’opposition, M. Geagea a signalé que l’objectif de cette rencontre était de présenter une feuille de route pour le sauvetage du pays.

Qualifiant le Liban de «navire en perdition sans capitaine ni gouvernail», le leader des FL s’est désolé de la situation difficile que traverse le pays, aux abords d’une guerre qui prend de l’ampleur. Il a également déploré les destructions importantes et les déplacements massifs qu’ont engendrés les affrontements entre le Hezbollah et Israël. «À la lumière de cette conjoncture tragique, des solutions durables sont nécessaires, puisque les expériences précédentes ont prouvé que la stabilité du pays passe inéluctablement par la construction de l’État», a-t-il déclaré. «Aujourd’hui, la communauté internationale et arabe n’a aucune confiance dans le pouvoir actuel, d’où la nécessité d’établir une feuille de route pour parvenir à un cessez-le-feu et mettre fin à cette catastrophe», s’est-il lamenté.

La première étape de cette feuille de route consiste, d’après M. Geagea, «à parvenir à un cessez-le-feu le plus rapidement possible». «En l'absence d'initiatives internationales sérieuses, la seule chose qui nous reste pour y parvenir est d'élire un président de la République souverain, qui veillerait à la protection des institutions étatiques, à l’application des textes de lois, des accords de Taëf et des résolutions internationales, et qui rassemblerait tous les citoyens selon les principes de justice et d’égalité», a-t-il insisté.

À la fin de la réunion, un comité a été formé pour rédiger le communiqué final de cette rencontre, composé des députés Georges Adwane, Achraf Rifi, de l’ancien député Elie Marouni, du général à la retraite Khaled Hamadé et du journaliste Ahmad Ayache.

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