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Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, le président régional catalan Salvador Illa, le président du conseil d'administration du groupe de médias espagnol PRISA Joseph Oughourlian et le maire de Barcelone Jaume Collboni, au forum "World in Progress Barcelona" à Barcelone, le 14 octobre 2024 ©Lluis Gene / AFP

Le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, a assuré lundi qu'il n'y aurait pas de retrait des troupes de l'ONU déployées au Liban (Finul).

"Il n'y aura pas de retrait de la Finul, parce que notre engagement en faveur de la légalité internationale, dans les termes établis par la résolution 1701, a plus de sens aujourd'hui que jamais", a-t-il affirmé lors d'un forum organisé par le groupe de médias Prisa, tenu lundi à Barcelone.

"Nous condamnons, et nous continuerons à condamner avec la plus grande fermeté, la déclaration faite hier par le Premier ministre Netanyahou", a avancé le chef du gouvernement espagnol.

Ces propos interviennent en réaction à l’appel du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, adressé dimanche au secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, lui demandant de mettre les Casques bleus "à l'abri immédiatement".

"Votre refus d'évacuer les soldats de la Finul en fait des otages du Hezbollah. Cela les met en danger", a insisté M. Netanyahou.

Cet appel est survenu après qu'au moins cinq Casques bleus ont été blessés, ces derniers jours, en marge des combats entre l'armée israélienne et le Hezbollah dans le sud du Liban. Ces attaques ont été fermement condamnées par l'ONU, qui a évoqué de possibles "crimes de guerre".

Par ailleurs, M. Sánchez, qui multiplie les critiques contre Israël depuis le début de la guerre à Gaza voilà un an, a de nouveau appelé la communauté internationale à "suspendre immédiatement les livraisons d'armes à Israël", lors de son intervention au forum.

"Sans armes, il ne peut y avoir de guerre", a insisté le dirigeant socialiste, qui souhaite, en outre, que la Commission européenne mette un terme à son "accord d'association avec le gouvernement israélien, s'il est établi, comme tout le suggère, que les droits de l'homme sont violés".

Avec AFP

 

 

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