Netanyahu insiste sur le retour des otages et évoque la normalisation arabe
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou s'exprime lors d'une cérémonie de pose de la pierre angulaire d'un mémorial pour les Israéliens tués lors des attaques d'octobre 2023 par des militants palestiniens, au Parlement lors de l'ouverture de sa session d'hiver à Jérusalem, le 28 octobre 2024. ©Debbie Hill / AFP

Dans un discours prononcé lundi à la Knesset, lors d'une cérémonie de commémoration des victimes du 7 octobre 2023, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qui s’exprimait devant des familles endeuillées et des proches des otages, a adopté une rhétorique particulièrement dure envers le Hamas. Il a désigné ses membres comme étant des “monstres humains, responsables de meurtres, d'abus et d'enlèvements”.

Il a également pointé du doigt l'Iran, décrit comme “le chef d'orchestre d'un axe du mal” opérant dans la région, une référence à peine voilée au Hezbollah et aux autres groupes armés soutenus par Téhéran.

Concernant les perspectives de cessez-le-feu, le Premier ministre israélien a placé la question des otages au centre de ses préoccupations, la définissant comme un “élément central de la mission de victoire”. Il a insisté sur la nécessité de ramener “tous les otages, vivants et morts” en Israël, suggérant que cette condition serait déterminante dans toute négociation future.

Tout en laissant une porte ouverte aux négociations, M. Netanyahou a maintenu une position ferme sur les objectifs militaires, promettant de poursuivre le combat “jusqu'à la victoire” contre ceux qui “cherchent à détruire” Israël.

Le même jour, M. Netanyahou a affirmé lundi qu'il souhaitait poursuivre les efforts de normalisation diplomatique avec les pays du Moyen-Orient en s'appuyant sur les accords d'Abraham, afin de “parvenir à la paix avec d'autres pays arabes”.

“J'aspire à continuer le processus que j'ai commencé il y a quelques années avec la signature historique des accords d'Abraham pour parvenir à la paix avec d'autres pays arabes”, a-t-il dit devant la Knesset.

Avec AFP

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