Le ministère libanais des Affaires étrangères a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité des Nations unies concernant les attaques israéliennes qui ont visé le secteur de la santé au Liban, notamment entre le 8 et le 24 octobre derniers. Cette plainte concerne les 281 frappes perpétrées contre les hôpitaux, les centres de soins et de santé ainsi que les associations de secours, faisant 163 morts et des centaines de blessés.
Dans son texte, le ministère a fait état des “effets désastreux de l’agression israélienne sur le secteur de la santé, en particulier dans les zones ciblées”. Parmi ces effets figurent les importantes vagues de déplacement d’un grand nombre de médecins, d'infirmières et de pharmaciens. Ceci a entraîné un manque de personnel médical et une pénurie d’équipements et de traitements de base et, par conséquent, une détérioration de la qualité des soins fournis aux patients. Par ailleurs, le besoin en services de santé mentale a considérablement augmenté, surtout pour les enfants touchés par le conflit.
Dans ce cadre, le Liban a mis en garde contre les risques qui menacent le secteur de la santé si la guerre se poursuit. Il a appelé la communauté internationale à renforcer son soutien au pays et à fournir une aide plus urgente pour protéger les infrastructures sanitaires.
Par ailleurs, le ministère a appelé les États membres du Conseil de sécurité à condamner Israël, à le tenir pour responsable et à prendre des mesures efficaces pour empêcher ses attaques contre ce secteur. "De telles manœuvres constituent des crimes de guerre selon les lois internationales qui stipulent clairement la nécessité de protéger les institutions de santé et le personnel médical durant les guerres et les conflits armés”, peut-on lire dans le communiqué.
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