L'Arabie saoudite accueille mercredi la première réunion d'une nouvelle "alliance internationale" visant à encourager la création d'un État palestinien.
L'"Alliance internationale pour la mise en œuvre de la solution à deux États", israélien et palestinien vivant côte à côte dans la paix et la sécurité, avait été annoncée en septembre en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York. Elle réunit des pays arabes, musulmans et européens.
Près de 90 "États et organisations internationales" devraient participer à cette réunion qui se déroule sur deux jours à Ryad, a affirmé le ministre saoudien des Affaires étrangères, Fayçal ben Farhane, avant le début des discussions.
"Un génocide est en train de se produire avec l'objectif d'expulser le peuple palestinien de sa terre, ce que l'Arabie saoudite rejette", a-t-il déclaré aux journalistes, en dénonçant la situation humanitaire "catastrophique" dans la bande de Gaza.
Selon des diplomates, la réunion abordera notamment les difficultés auxquelles fait face l'Unrwa, l'agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, et les moyens de promouvoir une solution à deux États.
L'Union européenne sera représentée par Sven Koopmans, son envoyé spécial au Moyen-Orient, ont affirmé ces diplomates à l'AFP.
La guerre de Gaza a ravivé les discussions sur une solution à deux États, bien que des analystes jugent cet objectif plus éloigné que jamais, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, étant fermement opposé à l'établissement d'un État palestinien.
La guerre à Gaza a mis en suspens les discussions sur un éventuel accord de normalisation des relations entre l'Arabie saoudite, qui abrite les lieux les plus saints de l'islam, et Israël, en échange notamment d'un pacte de défense avec Washington et une assistance américaine pour un programme nucléaire civil.
Mi-septembre, le prince héritier et dirigeant de facto du royaume du Golfe, Mohammed ben Salmane, a affirmé que son pays ne reconnaitrait pas Israël avant la "création d'un État palestinien".
L'Irlande, la Norvège et l'Espagne ont annoncé en mai reconnaître l'État de Palestine, suivis par la Slovénie en juin.
Avec AFP
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