Lucas Bravo incarne Bruno Sulak dans \
Le film "Libre" de Mélanie Laurent avec Lucas Bravo en tête d'affiche. ©Stie web officiel: Allo Ciné

Mélanie Laurent revisite la vie du braqueur des années 80 Bruno Sulak dans Libre, avec Lucas Bravo en tête d'affiche. Ce drame romantique et intense, explorant rébellion, amour et identité, sera disponible à partir de ce vendredi sur Prime Video.

L’actrice et réalisatrice Mélanie Laurent plonge dans la vie de Bruno Sulak, célèbre braqueur des années 1980 connu pour ses casses sans violence, dans son nouveau film Libre, disponible ce vendredi sur Prime Video. Lucas Bravo, que le public connaît pour son rôle de Gabriel dans Emily in Paris, incarne Sulak, souvent comparé à Arsène Lupin, mort à 29 ans en 1985 lors d'une tentative d’évasion de la prison de Fleury-Mérogis.

"On l’appelait l’ami public numéro un, mais les amis, on s’en souvient moins que les ennemis", explique Mélanie Laurent, qualifiant Sulak de "figure romantique". Pour elle, Sulak, à travers le regard de Lucas Bravo, est un homme en rébellion contre la surconsommation. Ses écrits, pleins de douceur et ses lettres d’amour adressées à sa compagne Annie, le dépeignent comme un personnage atypique, plus proche du poète que du criminel.

Inspiré du livre de Philippe Jaenada publié en 2013, Libre est un film sur un braqueur, mais c’est aussi une histoire d’amour, charnelle et sensuelle, fondée sur un profond respect. Mélanie Laurent refuse de réduire Annie à un simple rôle secondaire: "Le premier et le dernier plan lui sont consacrés", insiste-t-elle, souhaitant redonner à la compagne du braqueur une place loin des clichés d’ombre.

Yvan Attal complète le casting en interprétant le policier Georges Moréas, qui traque avec acharnement le voleur insaisissable. Pour Lucas Bravo, ce rôle marque un tournant dans sa carrière, l’éloignant de son image de chef romantique et indécis dans Emily in Paris, rôle qui l’a révélé au grand public.

Afin d’incarner ce personnage complexe et énigmatique, Bravo s’est plongé dans les écrits de Sulak, en particulier ceux rédigés depuis sa cellule, pour saisir son esprit « caméléon ». Rappelant son enfance, souvent ballotée par la carrière de footballeur de son père Daniel Bravo, Lucas confie: "Moi aussi, je devais m’adapter, et je me sentais un peu caméléon."

Libre offre ainsi un portrait nuancé de Bruno Sulak, entre rébellion, amour et poésie, invitant le public à découvrir une figure aussi fascinante que déroutante.

Avec AFP

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