Le Conseil islamique chérié appelle l'ONU à mettre fin à la guerre au Liban
Le Conseil supérieur islamique chérié réuni en présence de Najib Mikati ©Al-Markazia

Le Conseil supérieur islamique chérié a tenu sa réunion ordinaire samedi, sous la présidence du mufti de la République libanaise, Cheikh Abdel Latif Deriane, à Dar al-Fatwa, en présence du Premier ministre sortant, Najib Mikati.

Dans son communiqué, le conseil a vivement dénoncé l’offensive israélienne destructrice contre le Liban, appelant le Conseil de sécurité de l’ONU à adopter «immédiatement» une résolution pour mettre fin à la guerre contre le pays et «contraindre» Israël à s’y conformer.

Le Conseil chérié a également plaidé pour la pleine mise en œuvre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité, «afin de permettre à l’armée libanaise de remplir son devoir national, celui de défendre le Liban et de rétablir la souveraineté de l’État». Il a ainsi réitéré son soutien au Premier ministre sortant, Najib Mikati, qui «œuvre constamment pour sortir le Liban de sa crise en gérant les répercussions de l’agression israélienne contre le pays».

Selon le communiqué, les muftis libanais ont insisté sur l’importance de l’unité nationale, qui «constitue une garantie fondamentale pour la sécurité, la souveraineté, la liberté et l’indépendance du Liban». «L’agression israélienne est dirigée contre le Liban et les Libanais qui, par leur unité, leur solidarité et leur attachement à leur pays, sont capables de résister et de repousser l’ennemi», précise le texte.

Considérant que la situation actuelle représente «une épreuve exposant le Liban à la destruction», le conseil a souligné la nécessité de «procéder, conformément aux dispositions de la Constitution, à l’élection d’un président de la République, symbole unificateur du pays». Il a également mis l’accent sur l’importance de la «coexistence islamo-chrétienne et de l’édification d’un État de droit».

Le conseil a par ailleurs exhorté les participants au sommet arabo-islamique prévu le 11 novembre à Riyad à prendre en compte la cause palestinienne, «à laquelle sont rattachés la plupart des problèmes dans la région», et s’est prononcé en faveur d’une solution basée sur l’établissement d’un État palestinien ayant Jérusalem pour capitale.

Enfin, le Conseil a salué la déclaration du sommet spirituel de Bkerké, qui a souligné la nécessité d’arrêter les combats, de parvenir à un cessez-le-feu immédiat et de mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies.

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