Le ministre sortant de la Santé publique, Firas Abiad, s’est voulu rassurant, dimanche, affirmant que le Liban disposait d'un stock de médicaments suffisant pour au moins quatre mois.
“Il n'y a pas de pénurie de médicaments”, a-t-il déclaré dimanche lors d’un entretien accordé à la chaîne locale LBCI, ajoutant que “pour chaque médicament, il existe une alternative disponible sur le marché”.
M. Abiad a expliqué qu'environ “90% de l'aide médicale arrivant au Liban comprend des médicaments essentiels”, tout en reconnaissant que cette aide “ne couvre pas tous les besoins médicaux du pays”.
"Au début de la crise, le ministère avait dressé une liste exhaustive des médicaments nécessaires qui a été communiquée aux ambassades et consulats libanais, en coopération avec le ministère des Affaires étrangères", a-t-il précisé.
Avec quelque 240.000 personnes déplacées vivant actuellement dans des abris, le besoin de médicaments est accru, en particulier pour les maladies aiguës telles que les rhumes, les gastrites et les diarrhées, selon le ministre.
“Nous nous efforçons d'obtenir ces médicaments essentiels et d'améliorer la préparation” aux urgences, a ajouté M. Abiad.
Il a noté que parmi les déplacés, 45.000 environ ont besoin de médicaments pour des maladies chroniques. Cette situation reflète celle de la population générale du Liban, dont environ 20% souffrent de maladies chroniques.
“Les médicaments pour les maladies chroniques sont généralement disponibles”, a-t-il déclaré, tout en soulignant que “les patients sont souvent habitués à des marques spécifiques, alors que les centres de soins du ministère offrent principalement des alternatives génériques”.
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