Le docteur Chaouki Abdallah, nouveau président de l'Université libanaise américaine (LAU), s’est montré confiant quant à la sortie de crise du Liban, s’en remettant pour cela à “la résilience du peuple libanais ainsi qu’à ses valeurs morales et humaines”.
Ces propos ont été prononcés au lendemain de son arrivée à Beyrouth pour la prise de ses fonctions à la tête de la LAU qui fête son centenaire dans un pays meurtri et dévasté.
“J'ai grandi au Liban, mes parents y vivent encore”, a-t-il confié, se disant “reconnaissant à l’égard du système éducatif libanais, primaire et secondaire, ainsi qu’à l’enseignement supérieur américain” pour les opportunités qu’ils lui ont offertes.
M. Abdallah, dixième président de l’université, a précédemment occupé plusieurs postes académiques de haut niveau, notamment celui de vice-président chargé de l’exécutif pour la recherche au Georgia Institute of Technology (Georgia Tech) et celui de président de l'Université du Nouveau-Mexique, aux États-Unis.
Le président du Conseil d'administration de la LAU, Philip Stoltzfus, a salué les qualifications et la stature de M. Abdallah, soulignant son parcours impressionnant en matière de leadership administratif et de programmes de recherche et d'entrepreneuriat. Dans un message adressé à la communauté de la LAU, M. Stoltzfus a aussi avancé que le réseau international de M. Abdallah profitera à l’établissement.
Le nouveau président a entamé ses fonctions en participant à une réunion du Conseil d'administration de la LAU sur le campus de New York. Il est également intervenu lors de la réunion annuelle de l’AGS (Arab Global Scholars), organisée par la Fondation au siège de l'Université Hamad Ben Khalifa, portant sur le rôle des chercheurs arabes dans les projets de reconstruction de l’après-guerre.
M. Abdallah est un expert reconnu dans le domaine de la théorie et de l'ingénierie des systèmes. À ce titre, il a publié huit ouvrages et plus de 400 articles évalués par des pairs.
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