Symbole de résilience et de fierté culturelle, le Caracalla Dance Theater a représenté le Liban au Forum de Pékin pour les arts de la scène 2024. En honorant ses racines profondément ancrées dans la splendeur ancestrale de Baalbeck, Caracalla a renforcé ses liens internationaux tout en mettant à l’honneur l’héritage artistique libanais sur la scène mondiale.
Malgré les défis que traverse le Liban, le Caracalla Dance Theater a récemment illustré sa force et son identité culturelle sur la scène internationale. Invité à représenter le Liban au Forum de Pékin pour les arts de la scène (BFPA) 2024, tenu au Centre national des arts de la scène (NCPA) de Pékin, Caracalla a rejoint plus de 60 institutions artistiques venues du monde entier. Parmi elles figuraient des organisations des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France, du Japon et d’Oman. Ce rassemblement de talents internationaux a mis en évidence le rôle de Caracalla en tant que passerelle culturelle, projetant l'identité artistique libanaise sur la scène internationale.
Une convergence artistique au NCPA de Pékin
Cette année, le Forum de Pékin pour les arts de la scène, événement annuel au NCPA en Chine, a accueilli des représentants de 60 organisations d’arts de la scène provenant de 30 pays et de six continents. Reconnaissant les accomplissements artistiques de Caracalla, le président du NCPA, Wang Ning, a signé un protocole d’accord avec Ivan Caracalla, directeur de la compagnie. Cet accord vise à favoriser les collaborations artistiques et à promouvoir les relations culturelles entre la Chine et le Liban.
Caracalla, ambassadeur culturel du Liban
En tant qu’institution artistique emblématique du Liban, le Caracalla Dance Theater a également rejoint ses pairs de l’Association mondiale des arts de la scène (WAPA), renforçant ainsi son engagement dans la communauté artistique internationale. Ivan Caracalla a prononcé un discours valorisant les contributions de Caracalla aux arts de la scène. Il a abordé des sujets essentiels comme le développement culturel durable, l'encouragement des jeunes talents et le rôle accru des arts dans la construction d'un meilleur avenir.
Un geste symbolique pour honorer l’héritage de Baalbeck
En signe d’amitié et d’échange culturel, Ivan Caracalla a offert à Xu Rui, président de l'Académie de danse de Pékin, un ouvrage sur le Festival international de Baalbeck et l’histoire de cette ville historique. Ce geste, célébrant le riche patrimoine libanais, a aussi renforcé les liens entre le Caracalla Dance Theater et ses homologues internationaux, illustrant ainsi l'importance de la diplomatie culturelle en temps de crise.
Un répertoire de renommée internationale
Avec un répertoire de plus de vingt ballets et comédies musicales, le Caracalla Dance Theater s’est produit sur les scènes les plus célèbres du monde. Parmi celles-ci figurent le Centre John F. Kennedy à Washington, le Carnegie Hall à New York et le Centre National des Arts de la Scène de Pékin. La compagnie a par ailleurs foulé les scènes emblématiques de Londres, Paris, Rio de Janeiro et Francfort, et participé à des festivals renommés tels que ceux de Baalbeck et de Beiteddine.
Le répertoire de Caracalla comprend des adaptations de chefs-d’œuvre shakespeariens tels que A Midsummer Night’s Dream, Taming of the Shrew et Much Ado About Nothing. Chaque œuvre est infusée du style unique de Caracalla, fusionnant tradition orientale et technique occidentale. Par ses performances, Caracalla continue d’élever la culture libanaise sur la scène internationale, incarnant l’esprit de Baalbeck et portant l’héritage artistique du Liban vers l’avenir.
Caracalla: un héritage enraciné dans l’esprit intemporel de Baalbeck
L’héritage du Caracalla Dance Theater s’élève au-delà des instabilités et des défis géopolitiques du Liban, déployant ses ailes artistiques à l’international tout en préservant l’identité culturelle vibrante du pays. Ce parcours créatif, façonné par l’œuvre internationalement reconnue de Caracalla, rend hommage à Baalbeck, site de ruines romaines parmi les mieux préservées au monde. Ses structures colossales, érigées sur deux siècles, témoignent de la grandeur de l’Empire romain.
Lors d'une interview avec Nayla Tueini, Abdel Halim Caracalla confiait: «Baalbeck m’a appris la passion. Elle m’a montré comment aimer la beauté de la nature, des êtres humains et des animaux. Elle m’a aussi enseigné le silence, pour méditer et découvrir les éléments de la splendeur. Ce sont nos voisins qui nous ont construit notre maison à Baalbeck. C’est la première maison à être érigée juste en dehors des frontières de la ville.»
Cette connexion profonde avec Baalbeck, la «cité du soleil» et ses colonnes éternelles, reflète l’amour inébranlable de la famille Caracalla pour la danse. Cet amour est enraciné dans un lieu qui défie le temps, l’espace et l’avilissement de l’esprit humain.
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