La joueuse de l'équipe nationale libanaise de football, Céline Haidar, a été blessée samedi matin après qu'une frappe aérienne israélienne a ciblé la zone de Chiyah, dans la banlieue sud de Beyrouth.
Haidar a subi une blessure à la tête due à des éclats d'obus et a été transportée d'urgence à l'hôpital Saint-Georges à Hadath, où elle reste dans un état critique. Au moment de la rédaction de cet article, l'hôpital demande d'urgence des dons de sang de groupe O+ pour l'aider dans son traitement.
Le sud de Beyrouth et plusieurs zones du Liban sont durement frappés par des frappes israéliennes depuis septembre dernier.
Le Liban, déjà en proie à une crise multidimensionnelle, a vu son infrastructure et sa vie quotidienne lourdement impactées, avec des événements sportifs — autrefois source de joie et d'unité pour le peuple libanais — paralysés. Haidar, qui avait été convoquée par la Fédération libanaise de football en août dernier pour préparer les prochaines qualifications, se retrouve désormais face à un avenir incertain.
Alors que le peuple libanais continue d'endurer cette guerre brutale, les athlètes du pays, comme Céline Haidar, se retrouvent à lutter non seulement pour leurs carrières mais aussi pour leurs vies.
Ces derniers jours, certaines ligues étrangères ont commencé à envisager des réglementations plus flexibles pour inclure les joueurs libanais dans leurs effectifs. Ce changement survient alors que le sport au Liban est à l'arrêt. Les athlètes libanais sont considérés parmi les meilleurs de la région, ce qui les rend très recherchés par les clubs étrangers. Cela soulève des inquiétudes concernant la migration potentielle des talents libanais en raison de la guerre en cours.
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