Le bilan des frappes israéliennes ayant ciblé la capitale dimanche a été publié, lundi, par le ministère de la Santé, indiquant 4 tués dont une femme et 14 blessés dont 2 enfants à Ras el-Nabeh. Par ailleurs, on a signalé 4 tués et 22 blessés à Mar Elias.
Le personnel de la Défense civile œuvre, lundi matin, à l’exécution des dernières étapes des opérations de refroidissement dans l’immeuble Diyar de la rue Mar Elias, visé par un raid israélien, dimanche vers 20 heures.
La frappe a provoqué un incendie à l'intérieur de l'immeuble, dans le bloc B, dont une grande partie a été brûlée. L'incendie s'est propagé au bloc A, où se trouvent des parfumeries, comprenant des matériaux hautement inflammables, une librairie, deux appartements et des entrepôts. L'incendie a également touché des réservoirs de mazout, qui ont explosé en prenant feu.
Le directeur général de la Défense civile, Raymond Khattar, a souligné la nécessité d'intensifier les efforts pour empêcher l'incendie de se propager aux bâtiments résidentiels voisins. Les opérations ont été menées à la vitesse requise, en coordination avec le ministre de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui.
Le président du conseil municipal de Haret Hreik, Ziad Waked, a souligné que "les dégâts causés par les attaques israéliennes dans la région sont très importants", révélant qu'"environ 100 bâtiments ont été complètement détruits, tandis que 100 autres sont inhabitables et doivent être inspectés afin d’établir un rapport détaillé pour savoir lesquels doivent être démolis".
Lors d’un entretien accordé à la radio La Voix de tout le Liban, M. Waked a révélé que l’accès au bâtiment de la municipalité est coupé, rendant les travaux administratifs impossibles à effectuer.
"Les ouvriers profitent des heures de calme pour travailler à l'ouverture des routes, a-t-il ajouté. Quant aux déplacés (ayant quitté Haret Hreik), les municipalités des régions d'accueil se sont occupées d’eux."
En réponse à une question sur le phénomène des rassemblements devant les bâtiments menacés pour prendre des photos, M. Waked a affirmé avoir averti les citoyens de ne pas s'approcher des zones ciblées. "Mais certains ne sont pas coopérants et nous ne pouvons pas placer un policier à chaque rue, en particulier avec la poursuite des bombardements", a-t-il déploré.
En ce qui concerne les odeurs désagréables qui se dégagent des zones ciblées par des frappes israéliennes, M. Waked a indiqué que "cette question est entre les mains des ministères concernés, tels que l'Environnement et la Défense, la municipalité n’étant pas habilitée à identifier ces matières et les dommages qu’elles causent".
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