Le ministre sortant des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, a souligné que "la mise en œuvre équilibrée (entre les parties concernées, Israël et le Liban, NDLR) et intégrale de la résolution 1701 du conseil de sécurité des Nations unies est la voie vers la stabilité".
Lors de son allocution à l'ouverture de la Conférence de Rome sur le dialogue méditerranéen, qui se tient en marge de la réunion du G7, lundi, M. Bou Habib a affirmé que l’objectif "premier (du Liban) est de renforcer l'autorité nationale légitime en tant que garante de la sécurité et de la paix".
Dans ce cadre, il a exhorté les pays européens à apporter leur soutien "pour mettre en place des forces armées et de sécurité afin de défendre et de protéger" le territoire libanais.
"Le Liban est prêt à honorer ses obligations énoncées dans la résolution susmentionnée", a-t-il affirmé, citant le texte de la 1701: "Il n'y aura pas d'armes sans le consentement du gouvernement libanais, ni d'autorité autre que celle du gouvernement libanais."
La réalisation de cet objectif requiert, selon lui, deux conditions nécessaires, la mise en œuvre d’un "cessez-le-feu immédiat et le déploiement de forces armées libanaises supplémentaires au sud du fleuve Litani".
"Une fois ces conditions remplies, en coopération avec la Finul, le Liban sera en mesure d'étendre son autorité sur son territoire", a-t-il conclu.
Parallèlement, le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a insisté sur la nécessité d’un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, en amont de la réunion du G7. Il s'agit de la deuxième réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 en Italie en 2024 – après celle de Capri en avril dernier – et du premier sommet après la réélection de Donald Trump à la Maison Blanche.
Il a également exhorté à l'élection d'un président de la République au Liban et exprimé le soutien de son pays à l'armée libanaise. Par ailleurs, il a dénoncé l’agression contre les soldats de la Finul au Liban, la qualifiant d’"inacceptable". Pour sa part, M. Bou Habib a également condamné l’attaque récente contre le contingent italien de la Finul, déplorant "ces actes d'hostilité injustifiés".
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