Un vent d'espoir souffle sur le Liban. Après des semaines de guerre, un cessez-le-feu a été conclu entre le Liban et Israël, ramenant un calme précaire, mais précieux. À l'approche des fêtes, des milliers d'expatriés se précipitent vers les aéroports, impatients de retrouver leurs proches et de célébrer avec eux.
Mais comment la MEA fait-elle pour gérer cet afflux?
Selon Georges Nakhoul, propriétaire d'une agence de voyage, la MEA est soumise à beaucoup de pression, notamment depuis que le cessez-le-feu est entré en vigueur.
Les avions de la MEA ne sont pas en mesure de transporter autant de passagers.
On s’attend à ce que des compagnies aériennes étrangères, notamment celles des pays arabes ou de la Turquie, reprennent leurs vols.
La MEA a-t-elle ajusté ses horaires pour augmenter le nombre de vols et maximiser les réservations? Et qu'en est-il des réservations auprès des compagnies aériennes étrangères?
La MEA a mis en place de nouveaux horaires hier soir, augmentant le nombre de ses vols, déclare M. Nakhoul.
"La fréquence des vols vers Paris, les Émirats, Chypre et la Turquie a été renforcée", ajoute-t-il.
"Évidemment, les personnes ayant réservé à l'avance ne seront pas affectées, puisque les dates des fêtes restent fixes".
Les compagnies aériennes censées revenir peuvent toujours maintenir leur trajectoire.
Quid des personnes qui n’ont toujours pas réservé et qui souhaitent se rendre au Liban pour les fêtes?
Des discussions sont prévues, et les compagnies aériennes étrangères qui souhaitent atterrir à Beyrouth devront le signaler à la MEA afin d'évaluer la stabilité du cessez-le-feu.
Les compagnies désireuses de se rendre au Liban la semaine prochaine devront également le signaler à l'avance.
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