Les \
Une photo diffusée par le bureau de presse de l'émir du Koweït montre le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane Al-Saoud assistant à la 45e réunion du Conseil de coopération du Golfe à Koweït City, le 1er décembre 2024. ©Photo by EMIR OF KUWAIT DIWAN / AFP

L'homme fort d'Arabie saoudite, le prince héritier Mohammed ben Salmane, a discuté des "nouvelles crises" au Moyen-Orient avec le président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al-Nahyane, lors de sa première visite dans le pays depuis trois ans, ont rapporté lundi les médias des deux pays.

Le dirigeant de facto du royaume saoudien et le président des Émirats se sont rencontrés dimanche soir à Al Aïn, une oasis émiratie à la frontière d'Oman, quelques heures après un sommet du Conseil de coopération du Golfe (CCG) qui s'est tenu au Koweït.

La visite, qualifiée de "privée" par l'agence officielle saoudienne SPA, a eu lieu après que les rebelles syriens ont pris le contrôle d'Alep, la deuxième ville du pays, lors d'une offensive fulgurante.

Les deux dirigeants ont "passé en revue les derniers développements régionaux et internationaux, avec un accent particulier sur le Moyen-Orient", a précisé l'agence de presse officielle des Émirats WAM.

"Ils ont souligné, selon l'agence, la nécessité de déployer des efforts concertés pour maintenir la stabilité régionale et empêcher la région de sombrer dans de nouvelles crises qui pourraient menacer sa sécurité".

C'est la première fois que le prince saoudien effectue un déplacement aux Émirats depuis une visite d'État en 2021.

Le prince Mohammed, souvent appelé MBS, et cheikh Mohamed, surnommé MBZ, se sont rencontrés toutefois dans la ville de Dammam, dans l'est de l'Arabie saoudite, en mai dernier.

Les rumeurs de désaccords entre les deux hommes sont nombreuses. Le président émirati, âgé de 63 ans, était autrefois considéré comme le mentor de l'héritier saoudien, âgé de 39 ans, qui remodèle de manière volontariste l'économie de son pays, tributaire du pétrole.

Les deux riches États du Golfe ont d'abord été les principaux soutiens des groupes d'opposition syriens qui ont contesté le régime du président Bachar el-Assad dans le sillage du Printemps arabe en 2011.

Mais les Émirats ont rétabli des relations diplomatiques avec Damas en 2018 et Ryad l'année dernière.

L'offensive des rebelles en Syrie, pays soutenu par l'Iran et la Russie, fait suite au cessez-le-feu intervenu la semaine dernière dans la guerre entre Israël et le Hezbollah, pro-iranien et soutien du régime syrien, au Liban voisin.

Avec AFP

Commentaires
  • Aucun commentaire