Dans le cadre du lancement des chantiers de réhabilitation dans le secteur de l'eau, à la suite des bombardements israéliens, le ministre sortant de l'Énergie et de l'Eau, Walid Fayad, a tenu une réunion pour discuter des résultats d'une étude globale des dommages.
Chaque office de l’eau a soumis un rapport préliminaire dans lequel a été présentée l’ampleur des destructions qui ont frappé les bâtiments administratifs, les réseaux, les stations de pompage, les puits publics, les réservoirs et les systèmes.
Le coût estimé de la reconstruction a dépassé une évaluation initiale de 200 millions de dollars américains, en plus des pertes de bénéfices en raison de la faible collecte, estimée à 20 millions de dollars.
Au Liban-Sud, malgré les grandes difficultés rencontrées pour mener des enquêtes dans les villages frontaliers, les premiers rapports indiquent que toutes les infrastructures ont été complètement rasées. Les gouvernorats de Bint Jbeil, Marjeyoun, Tyr et Nabatiyé affichent des taux de destruction élevés.
Dans la Békaa, les dégâts ont touché les installations d'eau à Sohmor et à Baalbeck. 14 stations sont endommagées, dont deux complètement détruites.
Dans la banlieue sud de Beyrouth, des chantiers de réparation ont commencé, les dégâts étant limités aux quartiers ciblés et une réparation rapide permettra d’offrir le service minimum acceptable aux habitants en attente de la réhabilitation complète.
Quant à l’office du Litani, les dégâts résultant du ciblage des canaux d’irrigation ont été estimés à environ 10 millions de dollars.
M. Fayad a souligné que ces dommages, quel que soit leur coût, ne peuvent être comparés aux pertes humaines subies par les offices de l’eau de la Békaa et du sud, puisque 12 personnes ont été tuées dans le sud et une dans la Békaa alors qu’elles exerçaient leurs fonctions.
Le ministre a estimé que le processus de reconstruction constituera une opportunité pour fournir des services de meilleure qualité et durables, en introduisant des technologies modernes, en rationalisant les dépenses ainsi qu’en réduisant le gaspillage technique et les infractions.
Commentaires