Le leader des Forces libanaises (FL), Samir Geagea, a estimé que “le temps de la justice est venu, non seulement en Syrie mais aussi au Liban”. Il a insisté que le régime syrien de la famille Assad a empêché l'établissement d'un véritable État au Liban.
La chute du régime de Bachar el-Assad a été l’occasion pour M. Geagea de prononcer un discours adressé aussi bien à ses partisans qu’aux différentes composantes du peuple libanais.
D’emblée, le leader des FL a rendu hommage “aux martyrs dont les sacrifices ont rendu ce jour possible”. Il a cité notamment l’ancien président Bachir Gemayel et nombre de membres des FL décédés, ainsi que l’ancien leader du Parti national libéral (PNL) Dany Chamoun et les victimes des assassinats perpétrés par le régime Assad. Il a aussi abordé la question des prisonniers libanais dans les geôles syriennes, évoquant le membre du bureau politique du parti Kataëb Boutros Khawand, disparu en 1992.
Par ailleurs, M. Geagea a fustigé “un certain nombre de Libanais qui ont été à la solde du régime Assad” et ceux qui considéraient que Assad protégeait les minorités, pour qui “ce jour devrait être un jour de honte et de déshonneur”.
S’adressant aux membres du Hezbollah, il les a invités à remettre leurs armes à l’armée libanaise, tout en demandant au Premier ministre sortant Najib Mikati “d’assumer ses responsabilités”.
Enfin, M. Geagea a incité les Libanais à réévaluer les performances et actions de leurs représentants en prévision du nouvel avenir qui se profile pour un “nouveau Liban tant attendu”.
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