Le Grand Palais accueille la première exposition en France de l’artiste japonaise Chiharu Shiota. Avec Les Frémissements de l’âme, ses installations monumentales transforment 1 200 m² en un voyage captivant, mêlant art textile, sculpture et témoignages intimes. Cette première exposition en France est à découvrir jusqu’au 19 mars.
Semblables à d’immenses toiles d’araignée rouges et noires emprisonnant des objets, les installations monumentales de l’artiste japonaise Chiharu Shiota investissent plusieurs galeries du Grand Palais rénové, marquant sa toute première exposition en France.
Intitulée Les frémissements de l’âme et coorganisée avec le Mori Art Museum de Tokyo, cette exposition onirique s’ouvre mercredi en avant-première de la réouverture progressive des galeries du Grand Palais à Paris, prévue d’ici le printemps 2025.
Présentée jusqu’au 19 mars, l’exposition retrace vingt ans de la carrière de cette artiste née en 1972 à Osaka, connue pour son art fascinant mêlant enchevêtrements de fils de laine et installations monumentales.
Une des œuvres majeures exposées à Paris emprisonne dans une toile rouge vif des barques métalliques, tandis qu’une autre plonge les visiteurs dans une forêt de fils noirs tissés entre eux, suspendus au plafond et accrochés aux murs, enveloppant des chaises et un piano.
En complément des sept installations à grande échelle, l’exposition dévoile des sculptures, photographies, dessins, vidéos de performances et des documents d’archives liés à ses projets de mise en scène, le tout réparti sur une surface de 1 200 mètres carrés.
Depuis le milieu des années 1990, l’artiste, qui vit et travaille à Berlin, s’est imposée sur la scène internationale. Ses œuvres, mêlant performances, art corporel et installations, explorent un processus artistique centré sur le corps.
Chiharu Shiota place au cœur de son œuvre l’expérience directe et la vulnérabilité de la vie, nourrissant sa réflexion et son inspiration autour de la notion d’âme. L’exposition intègre notamment des témoignages d’enfants, invités à partager leur vision de ce qu’est l’âme d’un être humain, d’un animal ou d’une plante.
Après avoir été présentée au Japon, en Corée du Sud, à Taïwan, en Australie, en Indonésie et en Chine, cette exposition voyagera au Musée d’art oriental de Turin (Italie) à partir d’octobre 2025.
Le Grand Palais, célèbre pour sa verrière dotée de charpentes métalliques vertes et construit pour l’Exposition universelle de 1900, a rouvert récemment après trois ans de rénovation. Initialement réhabilité pour accueillir les épreuves d’escrime et de taekwondo des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, il s’impose de nouveau comme un lieu incontournable de la scène culturelle parisienne.
Avec AFP
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