Le président des organismes économiques, l'ancien ministre Mohammad Choucair, a appelé à reconsidérer le traité de fraternité, de coopération et de coordination signé entre le Liban et la Syrie en 1991, dans deux lettres qu’il a respectivement envoyées au président du Parlement, Nabih Berry, et au Premier ministre sortant, Najib Mikati.
Il y précise que cette mesure s’impose d’elle-même avec la chute du régime en Syrie et la restructuration du pouvoir dans ce pays et juge nécessaire une révision de tous les accords bilatéraux. M. Choucair évoque les protocoles, les mémorandums, les programmes et les contrats signés entre les deux pays, estimant que la révision devrait s’opérer de manière à privilégier les intérêts du Liban à tous les niveaux, notamment économique et commercial.
Selon lui, la réévaluation de ces accords doit tenir compte des conditions économiques actuelles et des défis auxquels le Liban est confronté, en mettant l’accent sur la garantie de l’amélioration de la production nationale et de la protection des secteurs économiques libanais conformément à l’intérêt national suprême.
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