Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a affirmé, mercredi, que l’ancien chef du renseignement syrien, Ali Mamlouk, ne se trouvait pas au Liban et qu’il n'y était pas entré.
"S'il venait à entrer (au Liban), il serait arrêté", a-t-il déclaré lors d’un entretien accordé à la chaîne locale MTV. "Ses photos ont été diffusées à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth au cas où il tenterait de passer avec des documents falsifiés", a-t-il ajouté.
Par ailleurs, M. Maoulaoui a précisé que "l'épouse de Maher el-Assad (frère de Bachar) et son fils sont entrés au Liban et ont quitté le pays via l’aéroport", notant que "toute personnalité non recherchée par la justice, qui entre légalement au Liban, est autorisée à en sortir".
Dans ce contexte, une circulaire aurait été émise il y a quelques jours par le directeur général par intérim de la Sûreté générale, le général de division Élias Baïssari, selon des sources sécuritaires citées par la MTV. La procédure exigerait que "tout Syrien entré illégalement au Liban et tentant de traverser l'aéroport fasse l'objet d'une enquête visant à confirmer son identité et à déterminer s'il est recherché par la justice, avant d'être autorisé à embarquer", selon les mêmes sources.
Dans ce contexte, la direction générale de la Sûreté générale a publié, jeudi, un communiqué à l’adresse des ressortissants syriens souhaitant quitter le Liban via l'aéroport. Elle invite les Syriens "dont la situation nécessite une régularisation préalable au départ, à se présenter à la division concernée au moins 24 heures avant leur départ pour régulariser leur situation", si leur vol est prévu "entre minuit et 8 heures du matin".
"Pour toute information complémentaire ou pour consulter les détails, veuillez visiter le site officiel de la Sûreté générale ou appeler le centre d’appel au 1717", peut-on lire dans le communiqué.
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