Le ministre sortant de l'Intérieur, Bassam Maoulaoui, a indiqué que le moyen pour le Liban de "surmonter ses crises graves et répétées est le retour à la légitimité, à l'accord de Taëf et à la loi".
Lors d’une rencontre avec la communauté libanaise à Riyad, à l'invitation de l'ambassadeur du Liban en Arabie saoudite, Faouzi Kabbara, M. Maoulaoui a insisté sur "le besoin, au Liban, d'un État fort, doté de toutes ses composantes et ambitieux". Selon lui, l'armée libanaise et les forces de sécurité ont “la responsabilité d'imposer l'autorité légitime sur l'ensemble du territoire libanais et de contrôler les frontières”. Dans ce sens, il a affirmé que l'établissement de la légitimité est la base de la force et de la stabilité de l'État. De même, cela permet de résister aux convoitises extérieures.
Par ailleurs, M. Maoulaoui a souligné que si l'accord de Taëf avait été pleinement appliqué, le pouvoir aurait été entre les mains de l'État. Dans ce cadre, il a estimé que le Liban se trouvait dans une région difficile et que ses frontières étaient sensibles. "Pour faire face aux convoitises et aux agressions, l'État doit être fort grâce à son peuple, son armée, ses forces de sécurité légitimes, ses institutions et son économie, tout en appliquant la loi et en s'adaptant au progrès et à la modernité", a-t-il déclaré.
Enfin, le ministre sortant a exprimé l'espoir que le Liban soit bientôt doté d’un président de la République "ayant une vision et un plan", affirmant qu'"il est impossible de recourir aux mêmes voies qui, par le passé, ont conduit le pays à sa situation actuelle".
"Nous avons une confiance totale dans le fait que les pays frères et amis, au premier rang desquels l'Arabie saoudite, seront prêts à revenir au Liban et à y investir", a-t-il conclu, saluant les réussites des Libanais à l'étranger.
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